Réunis en assemblée citoyenne, samedi 27 avril, des organisations de la société civile et mouvements citoyens ont souhaité que le gouverneur de Kinshasa soit fédérateur, rigoureux et discipliné.
Ils ont demandé aux élus provinciaux de la capitale de porter leurs choix sur le candidat ayant l'expérience dans la gouvernance, dans l'administration et ayant une bonne moralité, l'éthique, le sens de management.
Le porte-parole de cette structure, Christian Mukeni Nsambay a rappelé à ces députés provinciaux leur responsable dans la gestion de Kinshasa :
« Vous êtes sans ignorer que la population kinoise que vous représentez, est écrasée par une multitude de problèmes, parmi lesquels : la problématique du transport en commun et la règlementation des prix des biens et services; l'insécurité (banditisme urbain ou phénomène Kuluna, la criminalité organisée, kidnapping), le manque de cimetières publics urbains, la pollution sonore, l'insalubrité, le délabrement des routes, la spoliation des zones maraîchères qui nourrissent la population kinoise ».
Il a également relevé la problématique de l'éclairage public, l'absence d'une politique de traitement des déchets et d'assainissement.
Pour Christian Mukeni Nsambay,la ville-province de Kinshasa fait face à plusieurs autres défis dont l'inefficacité de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK) dans la mobilisation des recettes, l'absence d'une politique de proximité pour la gestion des incendies dans chaque commune et le manque de parking public.
Il a en outre regretté que la capitale manque d'espaces récréatifs pour les jeunes, de centres d'hébergement pour les personnes en situation d'handicap et autres personnes vulnérables ; de bibliothèques dans chaque commune pour la l'épanouissement intellectuelle de la jeunesse kinoise.
Par ailleurs, l'Assemblée provinciale citoyenne qui exhorte la CENI à organiser un scrutin crédible, transparent et apaisé, dit rester vigilante et promet de suivre de près les actes des élus durant cette législature.