Luanda — Les services sanitaires angolais ont enregistré 3.525.823 cas de paludisme au cours du premier trimestre de cette année sur tout le territoire national, a informé le coordonnateur national du Programme de lutte contre le paludisme, Franco Martins.
Dans sa déclaration à l'ANGOP, à l'occasion de la Journée mondiale du paludisme, célébrée jeudi (25 avril), le coordinateur a précisé que, par rapport à l'année 2023, il y a eu une augmentation de 699 123 cas de paludisme dans le pays.
Selon Franco Martins, ce nombre de cas reflète l'amélioration de la couverture des services de santé, résultant de l'ouverture de nouvelles unités sanitaires dans le pays, qui ont permis de rapprocher les soins de santé de la population, de diagnostiquer et traiter la maladie.
Selon le responsable, ces derniers temps, le ministère de la Santé a garanti un stock suffisant, notamment de tests rapides, ce qui a contribué à améliorer la capacité de diagnostic.
Les provinces les plus affectées sont celles de Luanda, Uíge, Bié, Huambo et Benguela, a indiqué le coordonnateur.
En ce qui concerne la mortalité, le responsable a signalé l'enregistrement de 2781 cas au premier trimestre, soit 722 cas de moins, par rapport à la même période en 2023.
Cette réduction résulte d'une stratégie simple de gestion du paludisme dans les communautés, un programme axé sur le diagnostic et le traitement en temps opportun dans les hôpitaux locaux, a-t-il expliqué.
Il a cependant annoncé la formation des professionnels du secteur de la santé dans le but de fournir un service humanisé.
Le paludisme est une maladie infectieuse dont les groupes vulnérables sont les enfants et les femmes enceintes. À présent, c'est la principale cause de décès en Angola.
La Journée mondiale de lutte contre le paludisme a été créée par l'Organisation mondiale de la santé, dans le but de mobiliser la société civile pour éradiquer cette maladie.