Le Président de la Transition, capitaine Ibrahim Traoré, a lancé, vendredi 26 avril 2024, à Bobo-Dioulasso, les travaux de voirie dans la ville de Sya et ceux de réhabilitation et de bitumage de la route nationale 8, (Bobo-Orodara-Koloko-frontière du Mali). Ce sont au total 147 kilomètres de route et d'autres ouvrages qui seront aménagés pour un cout de près de 93 milliards F CFA
Dans quelques mois, certaines voies de de Bobo-Dioulasso seront bitumées. Aussi, la route nationale 8 (RN8) Bobo-Dioulasso-Orodra-Koloko-frontrière du Mali sera réhabilitée. Le Président de la Transition, capitaine Ibrahim Traoré, présent à Sya dans le cadre de la 21e Semaine nationale de la culture (SNC), a procédé au lancement de ces travaux, ce vendredi 26 avril 2024. Ce sont en tout 147 kilomètres de routes qui seront goudronnés.
Dans la ville de Bobo-Dioulasso, les travaux portent sur l'aménagement et le bitumage de la voie reliant l'avenue Chalons en Champagne au port sec, longue de 4,64 kilomètres (km) en 2x2 avec un terreplein central, de la voie d'accès au CMA de Dafra en 2x2 avec un terreplein central sur un linéaire de 4,12 km y compris les bretelles de desserte du CMA longues de 970 mètres (m) en 2x1 voie. Ces travaux prennent aussi en compte l'aménagement et le bitumage de la route de Leguema allant de l'ouvrage existant situé au PK 5 jusqu'au village de Leguema sur un linéaire de 7,35 km en 2x1 voie. Quant à la réhabilitation de RN8, longue de 131 km, les travaux porteront sur l'aménagement et le bitumage en 2x2 voies des traversées des villes de Bobo-Dioulasso, Orodara et Koloko et la construction d'un pont dans la ville de Orodara.
Reconnaissance aux autorités
Ces projets prennent également en compte des dispositifs de sécurité, de confort des usagers et des aménagements connexes comme la construction de forages ou des bâtiments administratifs. Le coût de réalisation de l'ensemble de ces infrastructures s'élève à environ 93 milliards F CFA. Douze et seize mois sont donnés aux différentes entreprises pour les travaux de la voirie et 12 et 30 mois pour la nationale 8. L'objectif de ces routes, selon le Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, est de désenclaver les villes et campagnes du Burkina Faso.
Embouchant la même trompette, le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, a fait savoir que le but est de décongestionner, fluidifier le trafic et sécuriser les usagers à travers la modernisation du réseau routier urbain et interurbain dans le cadre du schéma d'aménagement des artères principales des villes. Ces routes et pistes rurales, qui seront réalisées par le burkinabè eux-mêmes à travers des brigades de travaux en régie implantées dans les 13 régions du Burkina Faso, aux dires du chef de l'Etat, doivent être de qualité. Pour ce faire, a poursuivi le capitaine Traoré, la contribution de tous est attendu.
« Tous les Burkinabè doivent pouvoir consentir des sacrifices pour que nous puissions faire de notre pays ce que nous rêvons qu'il soit. Pour la qualité des travaux, nous ne souhaitons pas faire du goudron au rabais mais plutôt des infrastructures durables », a souligné le président de la Transition. Aux entreprises attributaires de ces travaux, Ibrahim Traoré les a invités à travailler à livrer des infrastructures de qualité dans les délais prescrits. Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, le chef de Kuinima, (quartier traversé par la route du port sec) et les populations bénéficiaires ont tous remercié les autorités de la Transition pour la réalisation de ces infrastructures routières qui vont, disent-ils, contribuer à faciliter la mobilité des personnes et des biens dans la ville de Bobo-Dioulasso.