L'Agence de prévention et lutte contre la corruption (APLC) a récemment mis en place une « ligne bleue » afin de signaler tout acte de corruption lors des élections des gouverneurs et sénateurs en RDC.
Cette ligne bleue est un numéro de téléphone que les citoyens peuvent appeler pour signaler les cas de corruption ou d'irrégularités observés pendant le processus électoral
Ces scrutins indirects se tiennent ce lundi 29 avril dans toutes les provinces du pays, à l'exception de l'Ituri et du Nord-Kivu, qui sont sous état de siège.
En réponse à cette initiative, certains analystes proposent également d'élargir le corps électoral afin de limiter les risques de corruption.
Les élections se déroulent au sein des assemblées provinciales, où les candidats ont battu campagne.
Selon les dispositions de la Constitution, les gouverneurs des provinces et les sénateurs sont élus au second degré par les députés provinciaux.
Pour être élu sénateur, les articles 128 à 131 de la loi électorale précisent que chaque assemblée provinciale doit élire 4 sénateurs, tandis que celle de Kinshasa en élira 8, selon le principe de représentation proportionnelle des listes ouvertes avec application de la règle du plus fort reste.
De même, il suffit d'obtenir la majorité des voix exprimées au sein de l'assemblée provinciale pour être élu gouverneur de province conformément aux articles 159 à 171 de la loi électorale.