Dans une récente déclaration relayée sur les médias, l'universitaire Chuo Walters Ayeah a soulevé des questions brûlantes sur la relation entre la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et l'État du Cameroun. Ses remarques ont été particulièrement cinglantes, mettant en lumière les tensions et les conflits persistants au sein de l'instance dirigeante du football camerounais.
Conflit FECAFOOT-MINSEP
Chuo Walters Ayeah a accusé ouvertement la FECAFOOT de déclarer la guerre à l'État du Cameroun. Il a pointé du doigt les relations tumultueuses entre la fédération et le ministère des Sports et de l'Éducation Physique (MINSEP), suggérant une profonde animosité entre les deux entités.
Critique de la Gestion
L'universitaire n'a pas mâché ses mots en critiquant la gestion de la FECAFOOT. Il a remis en question la capacité de Samuel Eto'o à diriger l'organisation, affirmant que ses efforts ont abouti à des échecs retentissants. En revanche, il a exprimé sa confiance en Joseph Antoine Bell pour assurer un meilleur leadership.
Révélations Troublantes
Chuo Walters Ayeah a également fait des révélations troublantes concernant les finances de la FECAFOOT. Il a affirmé que l'organisation avait emprunté plus de 2 milliards de francs CFA à l'État camerounais avant la dernière Coupe du Monde au Qatar, mais n'avait jamais remboursé cette somme. Cette accusation pourrait avoir des implications juridiques sérieuses pour la fédération.
Appel à la Prudence
En conclusion, Chuo Walters Ayeah a lancé un appel à la prudence, citant un proverbe local pour illustrer la nécessité de naviguer avec précaution dans les eaux troubles des conflits institutionnels. Ses déclarations ont suscité une réaction vive dans les cercles sportifs et politiques du Cameroun, mettant en lumière les enjeux complexes qui entourent la gouvernance du football national.