La gendarmerie de Toamasina est actuellement aux trousses de Tojonirina Mamy Nasoloniaina. Ce suspect de 38 ans a aspergé sa femme d'acide à Tsiroanomandidy.

Avis de recherche. Cette fois, la personne citée en objet est Tojonirina Mamy Nasoloniaina, 38 ans. L'homme est suspecté d'avoir brûlé sa femme à l'acide, un crime commis le 10 mars 2023, à Tsiroanomandidy.

La section de recherches criminelles de Toamasina, dirigée par le colonel Faustino Ralibera, est saisie de l'affaire à la suite de la plainte formulée par la victime. La lettre visant à retrouver le trentenaire a été diffusée ce weekend. D'après les informations fraîchement parvenues à la gendarmerie, il pourrait se cacher chez sa famille élargie, soit à Ambano, au nord d'Antsirabe, sa ville natale, soit à Betafo.

Sa dernière adresse qui a pu être identifiée clairement se trouve dans le quartier de Verezambola, toujours à Antsirabe.

À s'en tenir au récit de sa femme, ils sont mariés légitimement et ont deux enfants. Elle travaillait pour un établissement de microfinance dans la capitale de la région Bongolava, tandis que son conjoint est cultivateur.

Violences

« L'homme était plongé dans les libations et l'infidélité. Excédée par son comportement, sa femme a introduit au tribunal une requête en divorce. Ce qui n'a pas plu à son époux adultère», explique la gendarmerie.

Dans la soirée du vendredi 10 mars 2023, Tojonirina Mamy Nasoloniaina attendait sa femme au portail et l'a arrosée d'acide. Elle a été entièrement défigurée. Sa main a été également touchée. L'acte a été perpétré devant leurs enfants, dont l'un a été lui aussi brûlé au niveau de la main. Pour ce gosse, les plaies ont été moins graves. Sa mère a le visage couvert de pansement.

La mère de famille est allée à Toamasina pour continuer ses soins. Là-bas, elle a finalement décidé de porter plainte contre celui qui lui a infligé un cortège de violences conjugales extrêmes.

Le crime imputé à son mari est qualifié, par le département chargé du dossier, de tentative d'assassinat. « Ceux qui le (ndlr : Tojonirina Mamy Nasoloniaina) croisent sont priés de le capturer ou de le dénoncer aux autorités les plus proches », sollicite la circonscription inter-régionale de la gendarmerie nationale (CIRGN) de Toamasina.