Les Américains noirs vivant aux États-Unis d'Amérique ont exprimé leur grande satisfaction après avoir participé à l'ouverture de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) à Bobo-Dioulasso. Originaires de divers pays africains tels que le Kenya, le Cameroun, le Zimbabwe et même du Burkina Faso, ces participants se sont dit profondément impressionnés par la qualité de l'événement et l'accueil chaleureux.
La Semaine Nationale de la Culture (SNC) à Bobo-Dioulasso a reçu des éloges enthousiastes de la part des Américains noirs venus des États-Unis d'Amérique pour y participer.
George Kalaiti, un Américain noir originaire du Cameroun, a partagé son enthousiasme : « Je suis très, très content d'être à ce festival, surtout le jour de l'ouverture. En vérité, je ne savais pas à quoi m'attendre, mais l'engouement des participants et la qualité de l'événement m'ont vraiment impressionné ».
Jabez Ngoje et Béryl Otieno-Ngoje, un couple originaire du Kenya, a été ému par l'unité et la passion démontrées par les Burkinabè.
« Avec ce que j'ai vu à la SNC, je peux aisément affirmer que le Burkina a une culture puissante et très bien organisée. Vraiment, j'ai été touché par l'accueil. Nous avons une grande admiration pour votre président. Contrairement à ce que l'on entend dans les médias, le Burkina Faso est un beau pays et fréquentable », a déclaré Jabez.
« J'ai été tellement impressionnée, c'est quelque chose que je n'ai jamais vu dans ma vie. Je tiens vraiment à remercier et féliciter l'ensemble des Burkinabè pour la réussite de l'événement. En tant que diaspora africaine aux États-Unis, nous sommes fiers et nous comptons apporter notre contribution ». a ajouté Béryl Otieno-Ngoje.
Irene Tata, originaire du Cameroun, a également exprimé sa gratitude et son émotion : « C'est ma première fois au Burkina Faso, au pays de l'immense Thomas Sankara et Ibrahim Traoré. La SNC est tellement merveilleuse, j'ai eu la chair de poule. Si j'ai l'opportunité de devenir Burkinabè, je n'hésiterai pas une seconde ».
Jean Bouda, un Burkinabè vivant aux États-Unis depuis 20 ans, s'est dit ému par la connexion avec sa patrie : « J'ai eu un sentiment de fierté lorsqu'on a entonné l'hymne national à l'arrivée du président. Les couleurs, les chants et danses reflètent nos cultures et nos valeurs, c'est très important ».
Enfin, Arikana Chihombori-Quao, originaire du Zimbabwe et résidente aux États-Unis, souligne l'importance de l'unité africaine : « C'est extraordinaire ce que j'ai vu, je suis très contente d'être au Burkina Faso et de participer à la SNC. Il est temps que les Africains se fassent respecter et nous sommes déterminés à apporter notre contribution ».
La participation enthousiaste de la diaspora africaine aux États-Unis à la SNC 2024 témoigne de l'impact positif de cet événement sur la promotion de la culture africaine et sur le renforcement des liens entre les communautés du monde entier.