Burkina Faso: Guérir les blessures invisibles - Portrait de survivants des violences armées au pays

communiqué de presse

Stress post-traumatique, insomnie, isolement, irritabilité accrue... les blessures invisibles infligées à ceux qui ont été témoins de violences laissent de graves séquelles difficiles à déceler.

Depuis plusieurs années, les civils du Burkina Faso ne font pas exception. Plus de deux millions de personnes n'ont eu d'autres choix que de quitter leur foyer. En fuyant, elles emportent avec elles quelques effets personnels mais surtout de lourds souvenirs.

Aly : la culpabilité du survivant

Aly a 15 ans. Sa famille et lui ont été forcés de quitter leur maison il y a trois ans. Ils ont trouvé refuge dans un quartier de déplacés très dense à la périphérie de Ouahigouya, dans le nord-ouest du Burkina Faso. Mais depuis trois ans, les souvenirs hantent les nuits d'Aly, provoquant chez lui insomnie et terreur nocturne.

« On a commencé par des médicaments traditionnels puis la médecine moderne mais sans résultat », explique le père d'Aly.

Puis, c'est au cours d'une session de sensibilisation sur les troubles mentaux mise en place dans le quartier de déplacés que la mère d'Aly décide de l'inscrire à une thérapie dans le centre médical de Lazaré, soutenu par le CICR.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.