Des simulations dynamiques ont été réalisées afin de tester les capacités opérationnelles maritimes régionales de la région océan Indien.
Rideau sur quatre jours d'exercice régional en matière de sécurité maritime dans le but de renforcer la coordination régionale pour des mers plus sûres et plus sécurisées dans l'espace de la Commission de l'Océan Indien (COI). Du 22 au 25 avril 2024, 22 agences issues de 9 pays (Comores, Djibouti, Kenya, Madagascar, Maurice, Mozambique, France/Réunion, Seychelles, Tanzanie), dont deux centres régionaux, à savoir le Centre régional de fusion d'informations maritimes (CRFIM) et le Centre régional de coordination des opérations (CRCO), ainsi que la mission navale européenne EUNAVFOR Atalanta, ont participé à l'exercice de table et de poste de commandement « BALINN2024« . Organisé conjointement par le projet européen CRIMARIO II et la COI, cet exercice vise avant tout à évaluer et améliorer les capacités opérationnelles maritimes régionales de la région de l'océan Indien. Il s'agissait alors de «
favoriser un environnement coopératif permettant de mieux répondre aux menaces en matière de sécurité maritime », sur la base de protocoles de communication robustes et un respect strict des cadres juridiques.
Scénario. Les participants ont échangé des informations sur #IORIS, une plateforme de communication pour la planification et la coordination inter-agences au niveau national et régional, facilitant la collecte, l'analyse et l'échange d'informations pour soutenir la prise de décision et les actions en mer.
Dans la pratique, le scénario de l'exercice était axé sur la localisation et l'identification des navires impliqués dans le transport de stupéfiants, la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, la recherche et le sauvetage, et sur la manière de répondre à ces défis (interdiction, interception, transfert, finition légale...) et de coordonner les opérations en mer dans le cadre des accords régionaux de la COI.
Le « table top exercise » (TTX) a aidé les participants à mettre en pratique le droit de la mer, notamment l'article 17 de la Convention des Nations unies contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes. Par ailleurs, les participants se sont entraînés aux réponses coordonnées entre agences aux niveaux national et régional, en affinant les tactiques, les techniques et les procédures dans un environnement contrôlé et simulé.