Après plus de 50 ans de service dans la liaison entre les citoyens de Gadha Woundou et l'extérieur, le bac des lieux est en rade et paralyse la liaison entre la sous préfecture et le chef lieu préfectoral .
En période d'étiage, une déviation est proposée sur une partie moins large du cours d'eau mais le courant et les récifs empêchent la navigation sur le Woundouwol notamment en hivernage.
Jusque là, les pannes qui survenaient étaient prises en charge par la commune explique le secrétaire général de la commune qui parle d'une panne plus grave et nécessitant des moyens colossaux que seul l'état peut se targuer d'avoir.
À la question de savoir pourquoi lors des activités d'Anafic, la construction d'un pont n'a pas été évoquée, le secrétaire général explique que l'enveloppe reçue alors ne pouvait faire face aux travaux d'un pont.
La traversée via le bac était elle payante?
"oui!" Fait il timidement sachant qu'il ne fait aucune précision du montant à verser et estimant que la commune ne recevait que 50.000 francs par mois.
Nos enquêtes au près des usagers révèlent toutefois que pour chaque traversée du Woundouwol, les passeurs réclamaient 5000 francs aux motocyclistes, 15 aux petites voitures et 30.000 pour les camions.