En prélude de la journée internationale du travail, le ministère du travail et de la fonction publique (MTFP) a organisé ce mardi 30 avril 2024, des panels à Conakry. Lesdits panels se sont déroulée dans un réceptif hôtelier de la place, en présence des membres du gouvernement et de plusieurs autres personnalités.
Pour Michel Pépé Balamou, secrétaire général du syndicat national de l'Education (SNE) pense qu'il va falloir rehausser le niveau de débat au niveau de la Hac pour le cas de la restriction des médias.
Ce syndicaliste indique qu'il reste très solidaire aux médias qui traversent aujourd'hui une période de restriction.
"Nous sommes très solidaires des médias qui traversent aujourd'hui une période de restriction qui ma fois est une entorse réel au droit à la liberté de la presse. Et je pense que il va falloir rehausser le niveau de débat à partir de la Hac qui doit être une institution de défense d'expression des libertés de presse, mais aussi de la régulation des médias. Je pense que c'est une problématique qu'il faut prendre en compte. Et nous au niveau du syndicat, nous sommes beaucoup plus solidaires. Jusqu'à présent nous attendons qu'il y ai une ouverture de dialogue sur la plateforme revendicative du mouvement syndical pour que la question du musellement de la presse soit évoquer et que ce droit consacré par toutes les lois internationales et nationales soient reconnues aux hommes de médias" , a déclaré le syndicaliste.
De son coté Ibrahima Sory Doumbouya, membre du mouvement syndical guinéen estime qu'il y a des secteurs aujourd'hui qui sont laissé pour compte.
"Nous avons des secteurs aujourd'hui qui sont laissé pour compte ou qui sont sougestimé, notamment la santé et l'Education. Qui parle de développement, parle de la formation des enseignants de l'école privée ou publique. Les parents payent les frais de scolarité à l'école, mais est-ce que aujourd'hui il y a un contrôle dans ces écoles, que ces enfants continuent à progresser ? Donc j'interpelle le gouvernement, le patronat guinéen pour l'application de nos accords pour le maintien de la quiétude sociale et de la paix dans le pays" , interpelle-t-il.
À rappeler que le 1er mai de chaque année est dédié à la journée internationale du travail.