Par définition, le travail résume les aspirations de tout travailleur : possibilité d'exercer un travail productif et convenablement rémunéré, assorti de conditions de sécurité sur le lieu de travail et d'une protection sociale pour sa famille, selon l'Organisation internationale du travail (OIT).
A Madagascar, la réalité est tout autre d'après le Randrana sendikaly puisqu'aujourd'hui, le travail ne permet plus de changer de niveau de vie pour la grande majorité des salariés. Hier, à l'occasion de la journée internationale des travailleurs, ce mouvement syndical a tiré la sonnette d'alarme par rapport aux maux qui agitent le monde du travail.
Le thème choisi portait sur « le travail tue à petit feu les travailleurs ». Ils ont effectué une marche à Andohatapenaka, 67ha et Boulevard de l'Europe pour marquer cette célébration. « Compte tenu de la conjoncture actuelle, un seul salaire ne suffit plus pour subvenir aux besoins de sa famille mais trouver un emploi n'est pas non plus une mission facile. Les coupures de courant sont fréquentes et ont des impacts considérables sur le revenu d'une entreprise et bien évidemment sur les travailleurs surtout ceux qui travaillent à leur compte », selon Barson Rakotomanga, leader du Randrana sendikaly.
Il a également indiqué dans la foulée que les salaires n'ont pas progressé au même rythme que l'inflation.