Blessés par balles durant l'attaque de leur domicile mardi soir à Ambohijatovo, commune rurale Fenoarivo, district Antananarivo Atsimondrano, une femme de 33 ans et un homme de 38 ans ont été évacués d'urgence au centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy-Andrianavalona.
Cet acte a prouvé que l'insécurité risque de s'aggraver dans la périphérie de la capitale malgré les efforts déployés par les forces de l'ordre pour endiguer ce fléau.
Une dizaine de bandits. Ce soir-là, vers 22 heures 30, le poste avancé de la gendarmerie d'Ambohijafy, situé à près de 500 m de la maison attaquée, est avisé de cet acte de banditisme. L'appel a été lancé par le père de famille victime. Pour intervenir, deux gendarmes déjà en patrouille dans la localité se sont dépêchés sur les lieux.
Venant en renfort, deux autres ont vainement procédé au bouclage de la localité. A leur arrivée, les assaillants ont déjà réussi à prendre la fuite. C'est pourquoi, les forces de l'ordre n'ont plus à faire que de constater les faits après avoir évacué d'urgence le couple blessé dont la femme au niveau de son bras et le mari à son épaule.
Selon le témoignage du père de famille, une dizaine d'individus ont frappé à la porte de leur chambre. Comme le couple a refusé de l'ouvrir tout en appuyant derrière, les assaillants ont alors tiré deux coups de feu sur la porte. Les balles ont traversé le volet de la porte et ont touché le couple. Deux étuis de balle de calibre 9 millimètres du lot SFI 81 ont été découverts sur le lieu du crime.
Trompés de cible. Ayant réussi à maîtriser les propriétaires du lieu, les malfaiteurs ont fouillé l'intérieur de la maison comme s'ils avaient déjà en tête des informations sur ce qu'ils cherchaient avant de s'emparer des trois téléphones portables qu'ils ont vus dans la maison. Puis ils ont pris la fuite en direction de l'ouest du village. Agissant ainsi, ces bandits se seraient-ils trompés de cible ? La recherche de renseignement afin de traquer les malfaiteurs est en cours.