Les travaux de construction du Centre d'insertion et de réinsertion des jeunes à Aubeville, dans le département de la Bouenza, sont arrivés à l'étape terminale. Plus de vingt nouveaux bâtiments y ont été construits. Les douze anciens existants ayant été entièrement réhabilités.
Le ministre de la Jeunesse s'est rendu compte de cette évidence lors de la dernière visite de travail qu'il a effectuée sur les lieux. « C'est une visite de routine. Le contrôle des travaux nous donne un résultat satisfaisant puisque les travaux sont bien avancés », a déclaré Hugues Ngouélondélé.
La réhabilitation est un défi que le gouvernement est en train de relever pour répondre à la problématique de la prise en charge de la jeunesse. L'opérationnalisation des centres de rééducation permettra, en effet, de réinsérer au moins 400 jeunes en décrochage scolaire et en manque d'encadrement parental. Ils subiront une formation aux divers métiers.
Le chantier a permis de construire des salles de classe, des bâtiments administratifs, réfectoires, dortoirs, une infirmerie, un restaurant, un terrain de sport et un amphithéâtre de plus de 250 places ainsi qu'une ferme. « Techniquement, ce qui reste, c'est juste l'amphithéâtre à tôler. En ce qui concerne la réhabilitation, nous avons terminé à 100%. Pour les nouveaux bâtiments, nous sommes à 80% », a commenté Franck Tsouké, chef de chantier
Mais l'état de la route qui mène vers ce centre reste un véritable casse-tête. Le ministre a, par ailleurs, plaidé pour son aménagement afin de faciliter le transport de matériel vers le centre d'Aubeville. « L'année dernière, quand nous sommes venus ici, on pouvait atteindre Madingou après 20 ou 30 minutes. Mais là, c'est une catastrophe. Il faudrait très rapidement qu'on y trouve une solution. La route est faisable en peu de temps », a indiqué le ministre.