Au Niger, une campagne de vaccination a été lancée jeudi à Niamey pour lutter contre l'épidémie de méningite. Depuis mi-mars, plus de 2 000 cas, dont 123 mortels, ont été recensés dans le pays, dans les régions de Niamey, Agadez, Zinder et Dosso. Le Niger, situé dans la ceinture africaine de la méningite, connait des épidémies tous les ans, mais leur intensité est variable.
L'Organisation mondiale de la Santé estime que le nombre de cas de méningite augmente vite, actuellement, au Niger avec une hausse de 50% par rapport à l'an dernier et un taux de létalité de 6%.
L'OMS rappelle que la méningite, une inflammation des tissus qui entourent le cerveau et la moelle épinière, est une urgence médicale. Ses principaux symptômes sont fièvre, raideur du cou, sensibilité à la lumière, maux de tête et vomissements.
Pour contenir la propagation de cette maladie qui peut être mortelle ou provoquer des séquelles, des programmes sont déjà en cours comme la surveillance, la prise en charge des malades ou encore la vaccination.
Une campagne a justement été lancée jeudi dans la région de Niamey, épicentre de l'épidémie, avec une moyenne de 52 cas pour 100 000 habitants. L'objectif de l'OMS et de ses partenaires est de vacciner 900 000 personnes âgées de 1 à 19 ans. Cette année, c'est un nouveau vaccin qui est utilisé, administré en dose unique. Il est efficace contre les 5 souches principales à l'origine de la méningite au Niger.