Luanda — Le ministre de l'Intérieur, Eugénio Laborinho, a défendu jeudi, à Luanda, la nécessité d'une plus grande réflexion et de mesures plus appropriées contre les citoyens qui vandalisent les biens publics.
Intervenant dans la célébration de la première année de fonctions du juge de garantie, le responsable a soutenu qu'il est nécessaire d'affiner les mécanismes concernant les détenus qui finissent par être libérés, en raison de certaines insuffisances procédurales ou pour d'autres raisons, donnant à la population l'impression qu'il y a un déni de justice.
Parlant de la première année de fonctionnement du juge des garanties, Eugénio Laborinho a reconnu que le travail réalisé par ces professionnels n'a pas été facile, en raison des diverses difficultés qui persistent encore, tant en termes d'infrastructures qu'en termes d'autres moyens.
Dans ce sens, il a garanti que l'Exécutif angolais, en partenariat avec le pouvoir judiciaire, s'engage à garantir de meilleures conditions de travail et à atténuer les difficultés.
Il a indiqué que tout au long des douze mois de mise en oeuvre de cette figure, des situations se sont présentées qui ont servi d'expérience d'apprentissage, les conduisant à adopter des actions concrètes en hommage au principe de la dignité humaine, comme objectif fondamental d'un État démocratique de droit.
Il a fait savoir que le ministère de l'Intérieur est engagé dans la consolidation continue de l'État de droit et fait tout pour garantir l'existence d'un système judiciaire de plus en plus solide et rapide, en adéquation avec les besoins des citoyens.
Il a mentionné que le Ministère se considère comme un véritable partenaire des autres Organismes de l'Administration de la Justice, dans la difficile mission d'appliquer des mesures procédurales à caractère conservatoire aux citoyens en conflit avec la loi.
D'autre part, il espère que les opérateurs impliqués dans l'administration de la justice pourront réfléchir et trouver les meilleures solutions visant à améliorer la coordination entre tous les organismes impliqués.
Le juge des garanties (ou d'instruction selon la Constitution de la République) est celui qui, lorsque le procureur, représentant le ministère public, exécute l'instruction préparatoire, c'est-à-dire lorsqu'il instruit la procédure, apparaît pour superviser et sauvegarder les droits fondamentaux des personnes concernées.
Le pays compte 359 juges de garantie.