Luanda — Environ vingt mille cas ont été évalués par les juges de Garantie, depuis leur entrée en fonction, en 2023, par délibération de la plénière du Conseil supérieur de la Magistrature Judiciaire (CSMJ).

Cette information a été annoncée ce jeudi, à Luanda, par le juge conseiller président de la Cour suprême, Joël Leonardo, lors de la célébration de la première année de mandat du juge de Garantie.

Il a observé que, selon les rapports, les problèmes de transport, de mobilité des détenus, d'espaces d'audience, entre autres, ne résistent pas aux avantages obtenus par les citoyens en ayant un juge de garantie plus proche d'eux.

D'autre part, Joël Leonardo a affirmé que, comme il y a peu de juges dans certaines circonscriptions, la solution est d'aider les circonscriptions voisines, en admettant, dans le pire des cas, la mobilisation de juges itinérants.

En attendant la numérisation des dossiers des tribunaux et du Coffre-fort des Tribunaux, il a jugé urgent de prendre la relève des commissaires aux comptes nouvellement nommés, qui n'attendent que l'engagement budgétaire.

Il a également indiqué qu'il était urgent de renforcer davantage le personnel administratif, d'acquérir des véhicules, d'acheter des ordinateurs, du matériel consomptible et d'autres moyens, pour une meilleure fluidité des unités d'appui aux juges de garantie et autres services généraux des tribunaux.

"Nous ferons des juges de garantie un véhicule pour plus de justice et de respect des droits et libertés des citoyens et de protection des intérêts généraux de la société et du développement du pays", a-t-il affirmé.

Le juge de garantie a pour mission de surveiller et de garantir la protection des droits et libertés fondamentaux du citoyen consacrés dans la Constitution de la République d'Angola, pendant la phase initiale du procès.

Le pays compte 359 juges de garantie.