Afrique du Nord: Abdenour Hassen, chanteur et acteur, à La Presse - L'Algérie est un pays très riche en «impressions musicales»

Abdenour Hassen, chanteur et acteur tuniso-algérien. Le public tunisien l'a découvert dans l'émission Noujoum El Ghad en 1987. Il s'est rapidement fait un nom en se produisant en Algérie, en Tunisie, en France et plus particulièrement en Égypte où sa réputation n'a cessé de croître au fil des concerts. De la musique au cinéma, l'artiste enchaîne les projets... Il se produira cet été dans quelques-uns de nos festivals. Nous lui avons posé ces questions.

Pourriez-vous vous présenter au public tunisien

Abdenour Hassen est mon nom artistique. Le public tunisien m'a connu à travers l'émission Noujoum El Ghad en 1987 dans laquelle j'ai chanté «wine ya gharami wine», après je suis retourné en Algérie pour commencer une carrière artistique bien riche en productions de chansons qui, pour la plupart, ont eu un grand succès à cette époque-là. De retour en Tunisie, j'ai enregistré mon album «Ana ghri», animé plusieurs soirées et participé à plusieurs festivals. Après, je suis parti en France où j'ai donné plusieurs concerts. J'ai fini ensuite par débarquer en Égypte et là j'ai commencé une nouvelle expérience dans le domaine artistique arabe avec de grands compositeurs égyptiens tels que Hassan Donia et Helmi Bakr, Oussama Refâat et Walid el Hosseiny.

Quand on parle de musique en Algérie, on pense directement au rai, quel genre de musique chantez-vous et quelles sont vos inspirations musicales, tous styles confondus ?

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On peut dire que l'Algérie est un pays très riche en impressions musicales. Il y a beaucoup de styles comme le Malouf, el Hawzi Chaâbi et Chawi ainsi que le rai. Le rai est le style de musique algérien qui a pu s'imposer à l'échelle mondiale par Cheb Khaled et Cheb Mami. Les producteurs se sont basés sur ce style qui est le plus proche de la musique occidentale et en exportant ce style-là dans le monde entier, la chanson rai a eu un grand succès à l'échelle mondiale, c'est pour cette raison qu'on associe le rai à la musique algérienne. Personnellement, je suis beaucoup plus branché sur la musique orientale égyptienne mais ça ne m'a pas empêché de chanter le rai et le Chawi et même la chanson tunisienne, donc je suis du genre touche-à-tout, ouvert à tous les styles.

Comment vous êtes-vous lancé dans le domaine du cinéma?

Quand je suis parti en Égypte, j'ai enregistré plusieurs chansons égyptiennes que j'ai tournées ensuite en vidéoclips et diffusées sur les grandes chaînes égyptiennes et arabes. Des réalisateurs en Égypte ont vu en moi un futur projet d'acteur et ont misé sur moi. C'est ma façon de jouer dans mes clips qui les a convaincus. J'ai reçu plusieurs propositions pour camper des rôles dans des films égyptiens et j'ai eu ma première expérience dans un film intitulé «El mataha falso» dans lequel j'ai joué le rôle principal. Il s'agit d'un film d'action dans lequel j'incarne le rôle d'un homme d'affaires. Le film sortira bientôt dans les salles de cinéma égyptiennes.

Quels sont vos futurs projets ?

Je vais bientôt enregistrer un ensemble de chansons et tourner quelques-unes en vidéo-clips. Je viens de signer un contrat pour jouer le rôle principal dans un nouveau film égyptien avec en tête d'affiche de grands acteurs égyptiens et on va commencer le tournage le mois prochain. J'ai eu plusieurs contacts en Tunisie après mon passage à la télévision dans une émission animée par Abderrazek Echebbi et à la radio avec Ramzi Amdouni. J'ai plein de projets en cours. J'ai déjà commencé l'enregistrement d'une chanson en duo avec la chanteuse tunisienne Fiana, écrite et composée par Abdelkrim Louati. Je vais participer à quelques festivals cet été en Tunisie. J'ai hâte de retrouver le public tunisien !

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