« Pour dénoncer les irrégularités qui se sont avérées et fondées, la communauté internationale ne doit pas attendre les résultats des élections ». C'est l'une des attentes de la plateforme Firaisankina, regroupant le parti Tiako i Madagasikara (TIM), l'Antoko Politika Madio (APM), le Tsara Tahafina (TT), le ProSiteny et le Hery Vaovao ho an'i Madagasikara (HVM), qui a rencontré hier l'ambassadrice des États-Unis à Madagascar.
L'occasion pour les leaders de cette plateforme de l'opposition d'exposer leur objectif qui est la «conquête du pouvoir par les moyens démocratiques afin de restaurer l'État de droit et le respect des droits de l'Homme»... « Afin d'arriver à cette fin, la première étape est le regroupement des partis de l'opposition pour pouvoir obtenir la majorité aux prochaines élections législatives », peut-on lire dans le communiqué du Firaisankina qui indique également que « les vrais obstacles sont les fraudes et les manipulations des résultats électoraux à l'avantage des candidats du pouvoir ».
L'opposition demande aussi à la communauté internationale de se dresser afin de garantir des élections libres, transparentes, neutres et démocratiques. « La communauté internationale devrait condamner publiquement les irrégularités électorales, les actes d'intimidation contre les candidats de l'opposition, les infractions, la fraude ou tentative de fraude électorale », poursuit la missive après avoir souligné que « l'opposition prendra des mesures si un candidat de l'opposition n'est pas élu pour cause de fraude ».