La Journée mondiale de la liberté de la presse, est célébrée ce vendredi 3 mai 2024. Cette 31éme célébration est consacrée à l’importance du journalisme et de la liberté d’expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale actuelle, lit-on sur la page de l’Organisation des Nations-Unies.
A cet effet, la prise de conscience de tous les aspects de la crise environnementale mondiale et de ses conséquences est essentielle pour construire des sociétés démocratiques. Dès lors, le travail journalistique devient indispensable.
Selon la même source, les journalistes rencontrent des défis importants dans la recherche et la diffusion d’informations sur des questions contemporaines, telles que les problèmes de chaînes d’approvisionnement, les migrations climatiques, les industries extractives, l’exploitation minière illégale, la pollution, le braconnage, le trafic d’animaux, la déforestation ou le changement climatique. Assurer la visibilité de ces questions est crucial pour promouvoir la paix et les valeurs démocratiques dans le monde entier.
Par ailleurs, en Afrique particulièrement dans le Sahel, les journalistes sont confrontés à des défis politiques concernant le traitement de l’information. Face à des gouvernements dictatoriaux qui appliquent tout leur pouvoir empêchant aux médias d’exercer librement leur travail.
Au Sénégal, sous le régime du Président sortant Son Excellence Monsieur Macky Sall, la liberté de la presse a été quelques fois bafouée avec des journalistes emprisonnés, des médias suspendus, sans oubliés la restriction de l’internet qui a causé des dégâts énormes sur le plan économique.
Assurément de 2021 à 2023, l’espace médiatique sénégalais a subi une panoplie de blocage dans l’exercice du métier, causé principalement par un gouvernement avide de pouvoir.
Le rapport annuel de Reporter sans frontière (Rsf) sur l’état de la presse à l’échelle mondiale a classé le pays 104e l’année dernière, ainsi il faut croire que le Sénégal n’a pas fait de progrès significatif à ce jour. Les médias sénégalais continuent de lutter contre les difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur fonction, exposant les journalistes à une grande vulnérabilité.
Par conséquent avec le nouveau régime sous l’ère du Président de la République SEM Bassirou Diomaye Faye, on espère que la liberté de la presse et les droits fondamentaux des journalistes seront respectés afin de consolider la démocratie sénégalaise.
A cet égard, le Président de la République a partagé dans son compte X que : « La liberté de presse, véritable pierre angulaire des sociétés démocratiques, garantit que chaque citoyen reste informé, engagé, et participe activement aux débats essentiels qui façonnent notre avenir commun ».