La cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita a fermement condamné, vendredi 3 mai, le bombardement de sites de déplacés, situés au quartier Lac-Vert et Mugunga, dans l'Ouest de Goma (Nord-Kivu).
Elle l'a exprimé dans un communiqué dont une copie est parvenue le même vendredi à Radio Okapi.
Bintou Keita a regretté que ces attaques à la bombe aient coûté la vie à plusieurs civils dont 6 enfants ainsi que de nombreux blessés.
La représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Elle a également dénoncé cette escalade de violence aveugle contre les civils dans le Nord-Kivu et rappelle à toutes les parties au conflit leurs obligations, en vertu du droit humanitaire international, de protéger et préserver la vie des populations civiles en toutes circonstances.
Bintou Keita a encouragé les autorités congolaises à prendre les mesures nécessaires pour traduire en justice les auteurs de ces actes odieux, qualifiés d'une violation flagrante des droits de l'homme et du droit international humanitaire et même de crime de guerre.
Elle appelle également les parties aux conflits à garantir le caractère civil de l'ensemble de sites de personnes déplacées et à prendre les mesures idoines afin de réduire les risques pesant sur la protection des civils et de maintenir l'accès humanitaire.
« Je réitère l'appel lancé par le Secrétaire général (NDLR : de l'ONU) à tous les groupes armés pour une cessation immédiate des hostilités, à déposer les armes sans conditions, et à adhérer au PDDRCS », a déclaré Bintou Keita.
Elle a par ailleurs réaffirmé l'engagement de la MONUSCO à soutenir les efforts visant à instaurer la paix, la sécurité et la stabilité en RDC.