En vue de renforcer les capacités opérationnelles du Centre de santé intégré (CSI) de Ngoko, dans le département de la Cuvette, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a procédé, le 3 mai, au déploiement d'un personnel qualifié affecté à Ngoko et à la remise des médicaments et équipements médicaux de diverses natures au Centre de santé de la localité.
Une action saluée par les populations venues des quatre coins du district de Ngoko. Ce geste du ministre annonce un nouveau départ pour ce CSI qui sert de référence dans une circonscription administrative peuplée de 3.572 âmes. Le ministre Gilbert Mokoki a mis à profit cette occasion pour présenter à la population un médecin, formé à Cuba, une infirmière, un technicien supérieur de laboratoire et une sage-femme devant faire désormais partie des effectifs de ce centre.
En dehors de ce personnel déployé, ce centre de santé a été doté des médicaments et des équipements médicaux de diverses natures dont des lits d'hospitalisation ; une table d'accouchement ; des pèse-bébés et de bien d'autres équipements. « Monsieur le ministre, avec votre détermination de bien gérer ce ministère, la population de Ngoko m'a chargé de vous dire que le Centre de santé intégré de Ngoko est démuni de tout », a déclaré François Imbiéla, le sous-préfet de Ngoko avant de poursuivre : « Le district de Ngoko a trois centres de santé qui ne sont plus fonctionnels depuis longtemps : le premier se situe à sept kilomètres du Ngoko-centre, au village Mboma ; le deuxième à trente kilomètres au village Opangui et le troisième à quarante-cinq kilomètres au village Ibonga ».
Il a, par ailleurs, déclaré qu'avec ce personnel qualifié et ces équipements « le district de Ngoko sortira de sa pauvreté puisque quand un peuple est malade, il ne peut pas contribuer au développement du pays », avant de solliciter l'implication du ministre « pour qu'un poste de santé soit ouvert au village Oyendzé qui abrite une zone agricole protégée, synonyme du rassemblement de plusieurs personnes ».
Prenant la parole à son tour, le directeur départemental des soins et services de santé de la Cuvette, M. Okemba, s'est réjoui de « l'affectation d'un médecin et d'un technicien de laboratoire ». Il a profité de cette occasion pour présenter au ministre cette formation sanitaire : « Le CSI de Ngoko compte neuf bénévoles, sept puéricultrices, un chauffeur et un tâcheron. Le profil épidémiologique est dominé par le paludisme et les anémies graves ». En ce qui concerne les doléances, il a souhaité « la mise à disposition du CSI de Ngoko d'un automate d'hématologie parce que les cas d'anémie chez les enfants de moins de cinq ans posent assez de problèmes », a-t-il conclu.