Impliqués dans une affaire d'escroquerie dans le recrutement dans la fonction publique, un gendarme et un employé d'un ministère en service à Antsiranana font actuellement l'objet d'une plainte déposée auprès du Pôle anti-corruption (PAC) Mahajanga.
Concours à l'ACMIL
Cette affaire porte sur une arnaque dans un concours d'entrée à l'Académie militaire d'Antsirabe (ACMIL). Le jeune homme en question se plaint d'avoir été extorqué d'une somme de neuf millions ariary (Ar 9 000 000). Les suspects lui ont promis un poste d'élève officier dans cette prestigieuse école en échange de douze millions ariary (Ar 12 000 000). Une avance de trois millions d'Ariary (Ar 3 000 000) a été demandée au jeune homme, le reste devant être payé après son admission à l'ACMIL. En cas d'échec au concours, un remboursement intégral était promis. Malheureusement, le nom du jeune homme ne figurait pas sur la liste des admis à l'ACMIL.
Au lieu de respecter l'accord initial, les escrocs lui ont proposé un poste de stagiaire laborantin à l'Hôpital Joseph Ravoahangy-Andrianavalona Antananarivo, mais à condition qu'il verse six millions d'ariary supplémentaires (Ar 6 000 000) et qu'il effectue d'abord une période de bénévolat. Le jeune homme, désireux de s'insérer professionnellement, a accepté la proposition. Cependant, après un an et demi d'attente, il n'a toujours pas été recruté et a décidé de porter plainte auprès du bureau indépendant anti-corruption (Bianco) de Mahajanga.
Suite à l'enquête menée par le BIANCO, un procès-verbal pour concussion et trafic d'influence a été dressé à l'encontre des suspects. Le dossier a ensuite été transmis au Pôle Anti-Corruption (PAC) de Mahajanga pour la suite de la procédure.