Celles-ci font recours, entre autres, aux ampoules économiques et groupes électrogènes, en fonction de leurs moyens.
Les coupures d'électricité font partie du quotidien des populations de la ville de Yaoundé, depuis plusieurs mois déjà. Ménages et autres structures, adoptent des « plans B » pour mieux y faire face.
Au rang de ces alternatives, des ampoules économiques, dont les coûts sur le marché varient entre 2000 et 6000 Fcfa, en fonction des capacités. « Avec la vague de coupures récentes, j'ai dû acheter des ampoules LED. Je trouve que ça fonctionne plutôt bien et garde assez d'énergie. Les enfants parviennent même à étudier avec, pour quelques heures », explique Adela Ikoue, mère de trois enfants. La même solution est adoptée par Idriss Mben, étudiant.
A côté, la solution des groupe électrogènes est adoptée, surtout par les commerces, les bureaux, les lieux de loisirs et autres. Pouvant aller jusqu'à 10 millions Fcfa, en fonction de ses capacités, selon les vendeurs, son coût, encore moins son impact sur l'environnement, ne semble pas être un obstacle pour ses clients, car le plus important est de combler le gap d'une électricité irrégulière.
Le panneau solaire qui utilise l'énergie provenant directement du soleil et qui se régénère en permanence est également une solution évidente, cette fois pour de plus grandes structures malgré son coût important. Malheureusement, il n'est pas à la portée de tous. Le coût représente le principal obstacle. « C'est vrai que le panneau solaire serait meilleur. On aura certainement de l'énergie en permanence, mais c'est très coûteux. C'est pratiquement trois à cinq fois plus cher que le groupe électrogène », confie le propriétaire d'un hôtel dans la ville de Yaoundé.
En 2021, le taux d'accès à l'électricité au Cameroun était estimé à 70%, selon l'Institut national de la Statistique (INS).
A date, le Cameroun a une capacité installée de 30,6 MW, selon le ministère de l'Eau et de l'Energie, qui inaugurait en septembre 2023 à Guider et Maroua, deux centrales solaires. Des centrales solaires photovoltaïques devraient permettre d'éviter la production d'au moins 26 000 tonnes de CO2 chaque année, tout en produisant une énergie conséquente pour les camerounais.