Les conditions carcérales sont déplorables à la prison centrale de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango. Cette maison carcérale n'a pas reçu de subvention destinée à l'alimentation des détenus depuis quatre mois, alerte le ministre provincial des droits humains, Adélard Nkisi.
Les détenus sont abandonnés à leur triste sort, affamés et sans soins de santé appropriés, rapporte le ministre provincial des droits humains. Il révèle aussi que les locaux posent un problème dans cette prison à cause de son surpeuplement.
Adélard Nkisi en appelle à la responsabilité du Gouvernement central.
Construite depuis l'époque coloniale pour accueillir au maximum 50 personnes, la prison centrale de Kenge en regorge actuellement près de 280.
D'après le ministre provincial en charge des droits humains, cette maison carcérale connaît une rupture en ration alimentaire depuis plusieurs mois faute de subvention de l'État. Du coup, les prisonniers souffrent de faim, a dénoncé Adélard Nkisi.
Le ministre provincial Nkisi, qui lance un SOS en faveur de ces incarcérés, propose la réhabilitation de la prison de Feshi pour désengorger celle de Kenge.
Pour sa part, la société civile du Kwango déplore également cette situation et invite le Gouvernement congolais à prendre ses responsabilités.