La tension au Proche-Orient est toujours aussi vive, mais les négociateurs du Caire ont l'impression que des progrès ont eu lieu.
La réponse du Hamas aux propositions de trêve se fait toujours attendre, mais l'organisation n'a signifié aucun refus. Un de ses porte-paroles affirme qu'elles sont étudiées avec un « esprit positif ». Cependant, les combats continuent toujours dans la bande de Gaza. On peut néanmoins penser que la situation peut favorablement évoluer dans un proche avenir .
Les pourparlers qui ont lieu au Caire montrent que des avancées ont lieu. Les positions se sont assouplies. Israël avait dit vouloir entrer dans Rafah pour éliminer totalement le Hamas et était partant pour une trêve limitée associée à une libération des trente-trois otages. Le Hamas désirait un cessez-le-feu permanent et le départ de Tsahal de la bande de Gaza. Les pressions exercées par les Etats-Unis ont fait bouger les lignes. De nouvelles propositions ont été faites aux deux parties. Il semblerait qu'un grand pas avait été fait pour harmoniser les positions.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken avait même dit que l'offre faite avait été extrêmement généreuse et que si elle n'était pas acceptée, l'échec serait dû au Hamas. Mais aucune réponse n'est venue de ce dernier qui prend son temps. Des informations ont cependant fuité et l'on a appris qu'une pause de 40 jours a été proposée et devait être accompagnée de la libération d'une partie des otages et de celle de centaines de prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
Parmi ceux-ci, il n'y a pas que des femmes et des enfants, mais aussi des personnes condamnées pour terrorisme. Les discussions portent sur une deuxième phase de trêve de 42 jours qui instaurerait un calme plus durable et serait accompagnée de la libération des otages restants et de prisonniers palestiniens. Les observateurs soulignent cependant que les obstacles ne sont pas encore levés. Des efforts doivent être fournis pour les surmonter..