La confusion persiste encore à l'assemblée provinciale de l'Equateur; alors que s'approchent les élections des sénateurs et de gouverneur de province, fixées au 7 mai.
Les députés provinciaux restent divisés derrière deux bureaux définitifs. Devant la cacophonie, toutes les activités sont à l'arrêt. Et la police continue de garder les installations et les entrées de l'hémicycle.
Malgré le temps qui presse, il n'y a toujours pas de compromis entre les députés des deux camps adverses. Mais c'est plutôt le jeu de ping-pong qui se poursuit, via médias locaux et réseaux sociaux.
Le camp dit "Sauvons l'Equateur", favorable au départ de l'actuel gouverneur, évoque l'ordonnance que le Conseil d'Etat a rendue ce 3 mai.
Cette juridiction a rejeté la suspension des activités parlementaires, à la suite d'un message du vice-Premier ministre ministre de l'Intérieur. Elle a réhabilité en revanche le bureau définitif de Nkumu Isangola, élu le 02 avril dernier.
Cependant, les députés de la majorité parlementaire, favorables à la réélection du gouverneur sortant, avec le bureau définitif Dellssy Mata, élu le vendredi 3 mai, tablent leur légalité sur un arrêt de la Cour Constitutionnelle.
Celle-ci, disent-ils, a réhabilité les trois députés du MLC et alliés récemment invalidés.
Mais la plénière convoquée ce samedi par ce bureau, pour la campagne électorale des candidats sénateur et gouverneur n'a pu se tenir; la police ayant interdit tout accès à l'assemblée provinciale.
Face à cet imbroglio, le cadre de concertation provincial de la société civile de l'Equateur projette une marche pacifique ce lundi 6 mai. Cette manifestation vise à demander la fin de cette crise politique, qui ne fait que paralyser et régresser la province, selon son président Fabien Mungunza.