Le PDS de l'ancien président Abdoulaye Wade a pris dimanche 5 mai la parole pour la première fois depuis l'élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye, élu le 24 mars dernier. Réorganisation du parti, observations des premiers actes posés par le chef de l'État et préparation pour les prochaines échéances.
C'est la première fois que le Parti démocratique sénégalais prend la parole en public depuis l'élection du président Bassirou Diomaye Faye, le 24 mars, pour qui le parti avait appelé à voter puisque son candidat Karim Wade avait été exclu de la course présidentielle par le Conseil constitutionnel.
Bachir Diawara, porte-parole du PDS, se réjouit des premiers actes posés par le nouveau chef de l'État : « Le gouvernement a pris une mesure hardie de suspension des constructions au niveau du littoral. Nous nous en réjouissons et demandons à l'État de réfléchir sur la possibilité de la mise en place d'une taxe fiscale, autour de 25%, qui pourrait véritablement permettre à ce même État de faire des investissements du point de vue structurel pour régler la question du logement social et des inondations. »
Alors que le parti de Bassirou Diomaye Faye est loin d'avoir la majorité à l'Assemblée nationale, le PDS anticipe une potentielle dissolution du Parlement à partir de septembre et donc de nouvelles élections législatives dans la foulée : « Nous avons ici également abordé les prochaines échéances pour dire que nous allons participer pleinement aux futures échéances législatives sous la houlette de notre candidat Karim Wade. »
Le fils d'Abdoulaye Wade, exilé au Qatar depuis près de huit ans, pourrait bientôt être de retour, sans qu'aucune date ne soit encore annoncée.