Cuito — Le gouverneur de la province de Bié, Pereira Alfredo, a souligné ce vendredi, la nécessité pour les professionnels des médias d'exceller dans un journalisme capable d'assurer et de renforcer la démocratie, fondée sur le respect des différences d'opinion et la préservation des droits des citoyens.
Dans une note de félicitations à l'occasion du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse, à laquelle l'ANGOP a eu accès, le responsable a exhorté les journalistes à accorder la priorité à la culture de la paix et à investir dans le véritable exercice de la citoyenneté, en recherchant une coexistence harmonieuse dans les différences.
Il a ensuite appelé à la fidélité aux principes éthiques et déontologiques, interpellant les journalistes à résister à la tentation de s'écarter de la vérité à cause des intérêts subjectifs qui ne valorisent aucunement la société.
Ainsi, il a encouragé un journalisme libre, impartial, pluriel et objectif, pour élever la conscience critique et politique des citoyens, en garantissant le droit d'informer et d'être informé conformément à la Constitution et à la Loi.
D'autre part, Pereira Alfredo a reconnu les efforts de la classe journalistique dans l'accomplissement de son devoir d'informer, former et d'éduquer les citoyens.
Il a cependant annoncé le soutien continu des autorités gouvernementales locales pour un large accès aux sources d'information.
Dans le cadre du 3 mai, le Syndicat des Journalistes Angolais (SJA) de la province de Bié a réalisé jeudi, dans la ville de Cuito, le 1er symposium sur la liberté de la presse, où l'on a noté quelques améliorations sur l'activité journalistique dans le pays, mais que cela devrait être un combat constant pour les professionnels et la société.
Les participants au symposium, entre journalistes, juristes, députés, professeurs universitaires, étudiants et autres, ont reconnu quelques progrès dans ce domaine, mais ils veulent plus d'ouverture, contradiction et respect aux règles.
Au cours du 1er symposium, qui s'est déroulé sous le thème "Union des journalistes angolais de Bié, pour une presse plus plurielle", les participants ont abordé des thèmes tels que la liberté de la presse et l'accès aux sources, le secret de la justice et les défis de l'informer au public et Les défis de la presse face à la prolifération des réseaux sociaux.
La Journée mondiale de la liberté de la presse a été instituée lors de la XXVIe session de la Conférence Générale de l'UNESCO, à Paris, en octobre et novembre 1991, mais a commencé à être célébrée le 3 mai.
Cette date vise à sensibiliser les dirigeants politiques et la société civile à la défense de la liberté de la presse, ainsi qu'à honorer les professionnels des médias tués dans l'exercice de leurs fonctions.