Les travaux du 15e Sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), tenue sous le thème «Promouvoir l'unité et la solidarité à travers le dialogue pour le développement durable», ont pris fin, hier dimanche, à Banjul, en Gambie, avec l'adoption du communiqué final et de la Déclaration de Banjul.
Le Centre de conférences international Dawda Kairaba Jawara de Banjul, en Gambie, a accueilli, les 4et 5 mais 2024, le 15e Sommet de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI), sur le thème : «Renforcement de l'unité et de la solidarité par le dialogue pour le développement durable». Cette rencontre au sommet, à laquelle ont pris part de nombreux chefs d'Etat et de Gouvernements des pays membres, a été sanctionnée, à la clôture hier dimanche, par l'adoption d'un communiqué et une Déclaration.
Les 57 chefs d'Etat membres de l'OCI ou leurs représentants ont également adopté la Résolution sur la Palestine et Jérusalem et Al-Qods Acharif. Ils ont réaffirmé le soutien de l'OCI à la cause palestinienne, selon le Secrétaire de l'organisation, Hussein Ibrahim Taha, rapporte l'APS. Le Sommet a demandé «un arrêt immédiat de l'agression israélienne contre la bande de Gaza» et l'ouverture de couloirs durables permettant l'acheminement humanitaire. La résolution de Banjul a rappelé les droits des Palestiniens à un Etat avec Jérusalem comme capitale. A en croire le Secrétaire général, le sommet a également réitéré son soutien à une action juridique visant à amener Israël à rendre des comptes devant la Cour internationale de justice et les tribunaux pour «les crimes odieux» contre le peuple palestinien.
La question palestinienne, la paix et la sécurité, la situation des communautés et minorités musulmanes dans les États non membres, les questions juridiques, humanitaires, sociales, culturelles, économiques, scientifiques et technologiques, médiatiques, administratives et financières étaient au menu de ce 15e Sommet que préside désormais la République de Gambie.
Lors de la cérémonie d'ouverture, en présence de Son Altesse le Prince Faisal bin Farhan bin Abdullah, ministre saoudien des Affaires étrangères, les dirigeants des États membres ont discuté de diverses questions politiques, économiques, humanitaires, sociales et culturelles, avec un accent particulier sur le rejet des discours de haine et d'islamophobie, la promotion du dialogue, ainsi que sur les enjeux liés au changement climatique et à la sécurité alimentaire. La session a été précédée d'une réunion des ministres des Affaires étrangères.