Le cri d'alarme a été poussé depuis longtemps par tous les défenseurs de l'environnement.
Les trafics d'espèces endémiques malgaches se font à la barbe des autorités de la Grande île et procurent des profits juteux à ceux qui les organisent. Les dénonciations des défenseurs de l'environnement n'ont été suivies d'aucune mesure sérieuse pour les stopper. Aujourd'hui, les révélations des services de police thaïlandais ont ouvert les yeux des responsables de notre pays qui affirment leur volonté de poursuivre les organisateurs de ces trafics quels qu'ils soient.
Montée au créneau des défenseurs de l'environnement
Les défenseurs de l'environnement se sont toujours horrifiés de la manière dont la faune et la flore de la Grande île sont pillées. On parlait régulièrement de spécimens saisis dans les valises de touristes, mais il s'agissait de contrôle épisodique. Les saisies ne donnaient lieu à aucune poursuite sérieuse. Les organismes de protection de l'environnement ont cependant affirmé que le trafic se faisait de manière continue et qu'il était parfaitement organisé. La Grande île était, disaient-ils, pillée par un réseau parfaitement organisé. Ce trafic a pris une ampleur internationale si l'on se fie aux informations fournies par les services de police thaïlandais. Les responsables malgaches ont donc décidé de réagir et ont, en collaboration avec leurs homologues thaïlandais, pris les taureaux par les cornes. Des arrestations ont eu lieu dans les deux pays. Le ministre de l'Environnement et le directeur général des douanes ont affirmé que la filière serait remontée et qu'aucun de ses membres ne serait épargné et ce, quelle que soit son importance. Les déclarations faites lors d'une conférence de presse, samedi dernier, montrent que la situation est vraiment prise au sérieuse par les autorités malgaches. Les défenseurs de l'environnement, cependant, veulent que les actions soient menées de manière énergique et que des sanctions soient véritablement prises.