Les vingt-sept étudiants qui ont suivi une formation professionnalisante en Master professionnel en Droit de l'Homme à l'Université d'Antananarivo ont brillamment validé leur diplôme. C'est une formation qui en est à sa première promotion.
Après une année intense de formation, la sortie de la première promotion en Master professionnel en Droits de l'Homme a eu lieu vendredi à l'amphithéâtre de l'Institut Confucius. Baptisée « Ary Zo », cette promotion compte 27 diplômés de tous âges issus des secteurs public et privé, ainsi qu'à des horizons divers. Rattaché à la Mention Sciences Politiques de la Faculté de Droit et des Sciences Politiques (FDSP) à l'Université d'Antananarivo, cette formation s'adresse à des professionnels passionnés par les droits humains. « Cette formation professionnalisante en Droit de l'Homme a été créée pour répondre aux attentes de la société dans la promotion des droits de l'homme. Celle-ci est devenue de plus en plus complexe et évolutive en raison des transformations économiques, sociales...
Parmi les apprenants, nous avons des activistes, des journalistes, des magistrats, des avocats... qui vont intervenir dans leurs domaines respectifs », selon Lova Randriatavy, cheffe de la mention Sciences Politiques auprès de la FDSP. Ce qui distingue ce Master, c'est son caractère pluridisciplinaire et transversal. Les enseignements sont conçus pour combiner l'approche académique avec la pratique, impliquant la participation d'experts professionnels nationaux et internationaux. Des méthodes pédagogiques interactives ont été privilégiées, favorisant une démarche de co-construction inclusive.
Application
Aujourd'hui, les droits de la personne incluent hommes, femmes et enfants sans faire de discrimination. Le concept des droits humains a connu une grande évolution à travers l'histoire. Il reste toutefois encore beaucoup de travail à accomplir pour que le concept de droits de la personne passe de la théorie à l'application réelle pour tous. « Nombreux encore sont les enfants, les femmes ainsi que des personnes vulnérables qui ne bénéficient pas encore d'une protection. Dans le milieu de la presse, la liberté d'expression se trouve affectée par de nombreuses limites que les journalistes sont contraints de respecter. Les journalistes ne tirent pas toujours parti des lois sur la liberté d'information pour de multiples raisons », souligneLovaRalambomamy, journaliste et spécialiste en communication.