L'agence de presse algérienne (APS), organe officiel de ce que l'on pourrait appeler l'Etat algérien et porte-voix des caporaux algérois, les véritables maîtres du pays voisin de l'Est, s'est fait l'écho d'une pièce de théâtre des plus débiles, eu égard au contexte géopolitique et stratégique qui caractérise la région maghrébine et le système des relations internationales ayant juridiquement et pratiquement clos toute discussion du dossier du Sahara marocain.
Relayé par une cohorte téléguidée de médias à la botte de ces caporaux en manque de reconnaissance tant intérieure que régionale, continentale et internationale, cette agence, à l'image des marionnettistes qui manipulent cet appareil de propagande sans vergogne, a annoncé la «tenue » de « la première conférence médiatique internationale pour la solidarité avec le peuple sahraoui» (sic).
Machij El Karkri, membre du Bureau politique de l'Union socialiste des forces populaires et responsable des relations extérieures au sein de cette instance dirigeante, considère que la dynamique médiatique tant attendue par la bande des mercenaires séparatistes de Tindouf soumis aux caprices infantiles de leurs maîtres algérois s'est soldée d'un échec cuisant en dépit de la mobilisation ratissant large à coup de pétrodollars.
En effet, pour le responsable ittihadi, « la conférence médiatique pour la solidarité avec le peuple sahraoui», tenue dans les camps de Tindouf en terre algérienne n'est en fait que « le début de la fin » d'autant qu'a été relevée l'absence de la presse espagnole et des médias européens malgré la mobilisation forcenée des appareils de propagande algériens.
Tout début a une fin et cette fin, c'est le début d'autres choses, comme disait Platon
«Du fait qu'il est devenu impossible d'occulter l'échec diplomatique et les accumulations des échecs, notamment à la suite de «la conférence européenne de la solidarité avec le peuple sahraoui» et de ce qui est abusivement dit le marathon des sables au moment où le Maroc enregistre des avancées cruciales au niveau international et s'active sur la voie de la clôture définitive du dossier du Sahara marocain, l'appareil séparatiste persiste dans la dilapidation des fonds algériens dans des supposées campagnes de solidarité», a développé Machij El Karkri, indiquant que ce prétendu événement médiatique visait à reconduire ce qu'il qualifie de «question» au-devant des faits internationaux, étant établi que la communauté internationale a bien pris conscience de la réalité devenue incontestable du différend artificiel qui ébranle la région nord-africaine et de la menace que représente la poursuite d'hypothétiques rapports avec une organisation terroriste - en l'occurrence le Polisario - impliquant l'exaspération de la situation au Sahel et au Sahara avec l'extension de Daech et d'autres mouvements extrémistes.
Le membre du Bureau politique de l'Union socialiste des forces populaires et responsable des relations extérieures du parti a observé, là-dessus, que cette « conférence médiatique » n'est nullement parvenue à polariser la presse internationale ni les médias continentaux de même qu'elle n'a fait l'objet d'aucune couverture journalistique, pas même un extrait ou un clip d'une quelconque agence de presse, à l'exception, bien entendu, des médias algériens (...)
D'ailleurs, a-t-il souligné, la présence étrangère s'est limitée à un journaliste cubain et un autre colombien et quelques attachés « de presse » de quelques ambassades à Alger telle celle de l'Afrique du Sud.
En revanche, l'on a constaté, - observation éloquente et édifiante - l'absence de la presse espagnole en particulier et européenne en général, fait remarquer Machij El Karkri, en notant que les allocutions d'ouverture de même que le communiqué final n'ont fait que « justifier » les opérations terroristes, le ciblage des populations civiles et la mystification des lois internationales des droits humains...
Et de conclure qu'en somme, cette « conférence » folklorique qui visait la création d'une organisation médiatique internationale pour le soutien du projet séparatiste n'a même pas réussi à mettre en place, ne serait-ce qu'un bureau formel et l'on fut contraint de se contenter de désigner le journaliste colombien Nestor Rosania « coordinateur général »... en citant Platon : « Tout début a une fin et cette fin, c'est le début d'autres choses...».
Somme toute, usant de son appareil de propagande effrontément mensonger, s'appuyant sur une vision idéologique totalement obsolète et désuète et déployant des moyens financiers colossaux au détriment d'une population spoliée de ses richesses et complètement désoeuvrée et des stratagèmes assidument mystificateurs, le régime politico-militaire du voisin de l'Est en total désespoir de cause, foudroyé par le rayonnement régional, continental et international du Royaume du Maroc, son développement et son progrès n'admettant aucune réplique, ne fait que surexploiter ses soi-disant médias dans un dernier souffle, un ultime coup d'épée dans l'eau.
C'est en toute évidence, le début de la fin comme l'a si bien conclu Machij El Karkri...