Tunisie: 'Le pays ne peut servir de garde-frontière de l'Europe' (MAE)

Une vue sur la ville de Tunis

Tunis — « La Tunisie refuse d'être un pays de transit ou un lieu d'établissement pour les migrants », a déclaré le secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l'étranger, Monji Rejiba, lors de sa participation, lundi, à Copenhague, à la conférence ministérielle de haut niveau sur la migration.

"La Tunisie ne peut pas être ni un pays d'accueil ni un pays de transit pour les migrants", a-t-il lancé, ajoutant que la Tunisie ne peut en aucun cas servir de garde-frontière de l'Europe.»

Au cours de cette réunion, le secrétaire d'État a passé en revue l'approche tunisienne en matière de migration, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié ce mardi.

Il a évoqué les initiatives récemment lancées par la Tunisie dans le cadre du traitement de la question migratoire, la dernière en date étant le lancement du processus de Rome dans le cadre d'une initiative tuniso-italienne, soulignant les efforts considérables déployés par notre pays pour secourir les migrants.

Il a également souligné l'importance de s'attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière dans le cadre d'une approche globale et solidaire garantissant la réalisation de la stabilité, la promotion du développement et la création d'emplois pour les jeunes. Il a également plaidé pour un soutien accru en faveur de la Tunisie dans le cadre de la coopération bilatérale et multilatérale pour lutter contre la traite des êtres humains et les réseaux de trafic de migrants.

La conférence ministérielle de haut niveau sur la migration à Copenhague a discuté des défis liés à la migration ainsi que des moyens permettant de renforcer les canaux de migration légale.

En marge de cette conférence, le secrétaire d'État a eu une série de réunions bilatérales avec des responsables de plusieurs pays, membres de l'Union européenne.

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