Congo-Kinshasa: Bombardement du camp des déplacés de Mugunga - Albert Fabrice Puela condamne un crime imprescriptible contre la population du Nord-Kivu

Albert Fabrice Puela, Ministre des Droits Humains, a condamné par la dernière énergie, le bombardement du camp des déplacés de Mugunga à Goma dans le Nord-Kivu, en date du vendredi 03 mai 2024 par les rebelles du M23 soutenu par le Rwanda. Il a dénoncé cette énième violation de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme par un pays signataire de l'accord de ladite déclaration 75 ans après.

C'est dans une colère extrême que le Ministre en charge des questions relatives aux droits humains a exprimé son indignation contre cet acte barbare perpétré au grand malheur de la population.

"En tant que Ministre ayant les droits humains dans mes attributions, je dois exprimer notre indignation mais aussi notre condamnation vis-à-vis du Rwanda à travers ses supplétifs du M23 et le mouvement de Corneille Nangaa. Nous venons de fêter les 75 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Et quelques temps seulement après la visite très médiatisée du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, nous ne pouvons pas comprendre qu'un pays qui est signataire de la Convention de Genève de 1949 et du protocole additionnel 1977, interdisant l'attaque contre les civils et de leurs biens en période de guerre, que le Rwanda se permette d'attaquer une population déjà meurtrie et vulnérable dans cette cité de Mugunga", a dénoncé à haute et intelligible voix, Fabrice Puela, face à la passivité de la communauté internationale.

C'est ainsi qu'il interpelle la communauté internationale, qui, jusqu'à présent, reste muette sur ce qui se passe dans la partie orientale de la RDC. Il décrie également la politique des médias internationaux qui ne mettent en exergue que les conflits militaires d'autres cieux, ignorant le cas la RD Congo. Mais, qui ont été les premiers à hausser le ton contre la lavée du moratoire sur la peine de mort, alors que des hommes, des femmes et des enfants font les frais de la barbarie des groupes armés, bien que n'étant pas des combattants.

"Non seulement nous devons saisir le Conseil de sécurité des Nations Unies, mais également, nous devons saisir les juridictions internationales afin que le Rwanda, qui utilise les pantins que sont le mouvement rebelle du M23, puisse répondre de ses actes parce que ce sont des actes qui violent les droits internationaux humanitaires et nous ne pouvons pas le permettre", a lâché le Ministre des Droits Humains, en exprimant toute sa confiance au Président de la République Félix Tshisekedi, dans sa quête pour la restauration de la paix dans toute l'étendue du territoire national, et aussi, sa solidarité à la population du Nord-Kivu victime de ce bombardement.

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