Dans son essai littéraire publié ce 23 avril 2024, l'auteur Jean-Paul Kyungu-Masangu pousse à une réflexion profonde sur le système de gouvernance congolaise depuis son accession à l'indépendance. En effet, après une gouvernance masculine désastreuse, les interrogations se posent face à celle désormais féminine pour une première fois dans ce pays. Les enjeux sont énormes et les défis demeurent complexes pour arriver à assurer et assumer les tâches requises afin de relever l'Etat congolais.
Licencié en droit de l'université de Lubumbashi, l'auteur a été successivement, fonctionnaire aux ministères de l'Economie et des Affaires Étrangères puis expert superviseur de compilation des résultats lors des élections de 2006, au centre local de compilation de Buta (Bas-Uélé). Candidat à la députation nationale en 2011, après avoir été assistant parlementaire, il assuma en même temps la fonction de coordonnateur national adjoint de la cellule électorale de l'Union pour la Nation Congolaise où il fut délégué national auprès de la CENI.
Par la suite, il évoluera en qualité de Secrétaire général adjoint à charge de processus électoral au sein du FCR, membre du RASSOP. Il partira au deuxième congrès de ce regroupement après celui de Genval. Expert en Genre, il sera formateur des formateurs dans le Programme des champions Genre de ONUFEMME. Actuellement, il est grand Chef Museka.
Face au choix du Président de la République de placer une femme à la tête de la primature, le doute s'installe une fois de plus dans les cœurs du peuple congolais sur les résultats que donnerait ce leadership inattendu dans le pays. Ce choix serait-il la dernière résolution prise pour tenter de relever la gouvernance et la gestion politique de la Nation.
Avec l'état actuel du pays, Judith Suminwa, est-elle à mesure de diagnostiquer la vraie maladie et d'identifier le traitement adéquat afin de remédier à cette situation agonisante dans laquelle se trouve la politique du pays. Pour un pays dont la situation sécuritaire est instable depuis plusieurs décennies, la seule solution et le meilleur remède serait de mettre à la tête de la gouvernance une femme ? L'interrogation vaut son pesant d'or et elle demeurera jusqu'à constater un total changement dans le pays.
Le leadership Féminin au chevet d'une gouvernance en agonie-Déficit des politiques de gestion et problématiques transversales
La République Démocratique du Congo, pays à la cadence particulière, en déconfiture tant moralement, sociologiquement que politiquement, se rend à l'évidence du GENRE. En confiant la primature à la femme, le politique rend les armes face à la pugnacité de celle qui prend de l'épaisseur, tant financièrement que politiquement.
Si l'opinion générale s'incline devant le fait GENRE, elle exprime des doutes, quant à la capacité de la femme, à réanimer une gestion masculinisée qui n'aura été qu'un désastre sans nom. Soixante-quatre ans de déficit des politiques de gestion et des problématiques transversales. Tel est l'héritage transmis à la première Ministre pour qui, la consolidation de la primature GENRE, ne dépend que de son refus à perpétuer ces fléaux. Ayant sonné le glas des constructions sociologiques, SUMINWA
TULUKA Judith va-t-elle être en capacité de ramener l'éthique au milieu des prédateurs impénitents?
Cela, en vue d'une politique Genre, une gestion participative ainsi qu'une gouvernance légitime. Des leviers d'une gestion compétitive, seul gage d'une Gouvernance Performatrice.