Prétendus bourrages d'urnes, taux d'abstention élevés, qui pour payer l'addition ? Lors d'une émission télévisuelle contradictoire avec M. Bawara, Ministre de la fonction public du Togo ; Karl Gaba, un des Coordinateurs de la du Front Citoyen Togo Debout, a déclaré que les élections régionales et législatives 2024 au Togo se sont déroulées sous fonds de bourrages éhontés et massifs des urnes.
En effet, dès l'ouverture des bureaux de votes, beaucoup de vidéos paraissaient sur les réseaux sociaux, pour alerter sur les bourrages d'urnes avec violences ou intimidations de fait.
Vu que le monde, ait beaucoup progressé, on se demandait alors si c'était la réalité du moment ou s'il s'agissait des images de prétendus bourrages d'urnes du passé.
Malheureusement, peu après la fin du scrutin, les responsables des formations politiques ayant participé à ces consultations ont documenté ses forfaitures et ont fait des communiqués officiels. Confirmant ainsi ces secrets de polichinelle.
Ces faits graves entachent la sincérité de ces consultations qui devraient être citoyennes. Ces faits sont punissables par la loi. Ces faits justifient a posteriori l'abstention criarde d'environ 60% des électeurs alors que l'opposition était piégée par une obligation politique de participer.
Au regard de toutes ces dénonciations, qui manifestement semble fonder, il parait judicieux de donner une suite logique, responsable et pédagogiques à ces allégations.
Car on se pose la question de savoir, qui sont les auteurs de ces faits condamnables que décrivent dans des documents officiels, les FDR, la DMP et autre ?
Or sur les vidéos parues sur les réseaux sociaux, certains de ces auteurs sont reconnaissables, identifiables et passibles de plaintes judiciaires au regard du code électorales et des lois de la républiques quelque soit le numéro de la république. Que nous soyons dans la 4e ou la 5e ces actes repréhensibles sont prévus et punissables par la loi.
C'est pourquoi, Cette fois ci, il serait judicieux d'aller plus loin que les verbiages habituels, en invitant ces citoyens indélicats à s'expliquer devant la justice.
Ici contrairement au passé, il ne s'agira par de faire invalider les élections, ce qui est une autre affaire, Mais il s'agit de questionner individuellement la responsabilité de ces citoyens devant la loi, après avoir participer d'une façon ou d'une à ce que certain décrive comme coup d'Etat électoral.
Le but est d'éclairer et d'éduquer les populations pour éviter la récidive. Car la responsabilité de ces faits est portée individuellement.
Personne n'est dupe, A qui profitent ces forfaitures ?
Ces bénéficiaires qui sont entrain de célébrer leur victoire sont encore dans le sérail du pouvoir, prêt à défendre leurs obligés.
Mais ce n'est pas le nom de famille du profiteur ou de l'instigateur qui sera appelé à haut voix dans le prétoire. Ce n'est pas le nom de famille du profiteur qui apparaîtra au fronton des journaux et dans les réseaux sociaux. Ce n'est pas le profiteur qui sera questionné physiquement à la barre.
D'ailleurs quelle institution, avec quels agents de l'état, pour dire le droit. Auront-ils le courage de dire le droit ?
Comme nous ne le savons personne ne scie l'arbre sur lequel il est assis, c'est pourquoi je suis persuadé qu'il revient aux les partis politiques victimes d'une part et aux associations de la société civile d'autre part, en charge de ces sujets, de porter plainte contre les chefs de village, et de canton, les quidams, qui se seraient laissés aller à quelque interférence dans le processus électoral pour entacher la sincérité du scrutin.
Sinon les prochaines élections, connaîtront soit un plus grand taux d'abstention en défaveur des partis politiques de l'opposition ; ou bien la paix sociale serait menacée car les citoyens qui accepteraient aller voter tenterait de se faire justice. Ce qui entraînerait des violences rétrogrades sur la terre de nos aïeux qui n'a que trop bu du sang des martyres post coloniaux.
Allons-y éduquons la population en portant plainte individuellement contre ceux qui ont oeuvré pour le bourrage des urnes.