ANNABA — Le ministre des Affaires Religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a donné jeudi le coup d'envoi officiel des travaux de réalisation de la mosquée pôle d'Annaba sur la colline de Boukhadra dans la commune d'El Bouni, en présence d'imams, de la société civile, des partenaires du secteur et de citoyens.
Dans une déclaration à la presse sur site, le ministre a affirmé que "la mosquée pôle d'El Bouni constituera un édifice religieux supplémentaire au service de la religion et de promotion de leur rôle au travers un discours religieux de juste milieu et la formation d'une société qui préserve son identité et concorde avec le processus de développement du pays".
M. Belmehdi a relevé à ce propos que "la coïncidence du lancement des travaux de ce projet religieux structurant avec la célébration par l'Algérie de la Journée nationale de la Mémoire et de l'anniversaire des massacres du 8 mai 1945 qui nous rappellent les sacrifices des enfants de ce pays traduit la fidélité envers le message des chouhada et la confirmation de la rectitude de la voie empruntée par l'Algérie vers un progrès multidimensionnel".
Cette mosquée conçue pour accueillir 12.000 fidèles s'étend sur plus de 7 hectares dont 6.600 m2 bâtis sur quatre niveaux avec un minaret de 70 mètres de haut, selon sa fiche technique.
L'édifice comprend également deux salles de prières, un Mihrab, des balcons, un bâtiment administratif, une salle de conférence de 300 places en plus d'autres structures d'activités culturelles, commerciales et de service.
Le ministre a assisté au début de sa visite à une partie des travaux d'une journée d'étude sur les massacres du 8 mai 1945 intitulée "le génocide, une mémoire ineffaçable" et organisée au palais de la culture Mohamed Boudiaf par la direction locale des affaires religieuses avant de visiter la mosquée Abou Merouane Charif dans la vieille ville d'Annaba qui comprend une mosquée dont la construction date de l'an 1033.
Le ministre a visité les différentes structures de cette mosquée et a inspecté les actions de restauration menées, insistant dans ce contexte sur l'importance de la préservation de pareils monuments et leur exploitation pour des activités culturelles qui en promeuvent le rôle en tant de pôles de rayonnement religieux et culturel.