Nairobi — Les travaux du Sommet africain sur les engrais et la santé des sols ont pris fin, jeudi à Nairobi, avec un accent particulier sur la nécessité de développer l'utilisation des engrais, en tenant compte de la santé des sols.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a représenté SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, à ce Sommet qui s'est penché notamment sur la Déclaration de Nairobi sur les engrais et la santé des sols en Afrique.
La délégation marocaine est composée notamment de l'Ambassadeur, Directeur Général de l'Agence Marocaine de la Coopération internationale, Mohamed Methqal, de l'Ambassadeur Représentant Permanent du Maroc auprès de l'Union africaine (UA) et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi et de l'Ambassadeur du Royaume au Kenya, Abderrazzak Laassel.
Lors de ce Sommet, organisé par l'Union africaine et le gouvernement du Kenya du 7 au 9 mai, M. Bourita a affirmé que la Politique africaine de SM le Roi Mohammed VI a toujours placé en son coeur la sécurité alimentaire comme priorité stratégique.
Cette Vision pour l'Afrique, qui ne vient pas du néant, raisonne avec une vision nationale, par laquelle le Royaume a choisi de mettre en oeuvre des stratégies ambitieuses pour améliorer la productivité agricole, a souligné le ministre.
La Vision Royale dans ce domaine se déploie à travers trois instruments, à savoir: le Groupe OCP, bras opérationnel de cette vision et leader continental sur le marché des engrais, le ministère de l'Agriculture, dépositaire des politiques publiques et des stratégies sectorielles en matière d'agriculture et le ministère des Affaires étrangères, gardien de l'exécution ordonnée de la Vision Royale de la coopération Sud-Sud, a-t-il notamment relevé.
La Déclaration adopté à l'issue de ce Sommet a souligné nécessité d'augmenter l'utilisation des engrais en Afrique, insistant sur une approche favorisant la santé des sols et la résilience environnementale. Le document a en outre affirmé l'engagement à inverser la dégradation des terres et à restaurer la santé des sols sur au moins 30% des sols dégradés d'ici 2034.
La Déclaration met également l'accent sur l'engagement de rendre pleinement opérationnel le Mécanisme africain de financement des engrais, pour améliorer la production, l'approvisionnement et la distribution des engrais, ainsi que les interventions en faveur de la santé des sols.
Un accent a été mis, entre autres, sur le renforcement des partenariats public-privé pour accroître les investissements dans la chaîne de valeur des engrais, ainsi que sur la mise en place de réseaux régionaux de Recherche&Développement pour favoriser l'échange de connaissance et de technologies.