La Délégation générale à l'entreprenariat des femmes et des jeunes (Der/Fj) et ses partenaires, notamment l'Union européenne et la Coopération luxembourgeoise ont clôturé le mercredi 8 mai 2024 un forum sur le développement du numérique dans le secteur de l'agriculture. Après deux jours de travaux entre les différents acteurs qui s'activent dans le l'agriculture et le numérique, entre autres, des défis ont été identifiés et des recommandations formulées.
« Il y a plusieurs défis », a confié Dr Codé Lô. Le directeur des études, de la planification et du suivi-évaluation à la Der/Fj a cité, entre autres, l'accès à l'information, au marché, aux compétences numériques, à la connectivité, en marge de ce forum sur « l'agriculture numérique organisé dans le cadre du projet Digital for Developpment Hub (D4D Hub) porté par l'Union africaine, l'Union européenne.
A l'en croire, il y a également des défis liés aux synergies. En ce sens, il a fait savoir qu' « on doit développer des synergies entre les acteurs ». Parmi les défis, il a également identifié « le problème de la connectivité, de l'analphabétisme numérique ».
Il a, par ailleurs, soutenu que les objectifs du forum sur « l'agriculture numérique : défis et opportunités » ont été atteints ; rappelant que dans la continuité de son action envers la souveraine alimentaire, la Der/Fj a bien voulu associer tous les acteurs de l'écosystème pour faciliter et approfondir la réflexion par rapport au développement du numérique dans les chaines de valeur agricoles.
« Donc, nous sommes sorties très enrichies par la qualité des interventions et la qualité des travaux. Nous sommes vraiment satisfaits des travaux qui ont été menés au cours de ces deux jours », s'est-il félicité.
Développer des synergies entre les acteurs
En termes de recommandations, il a été soulevé l'importance de développer des synergies entre les différents acteurs qui interviennent dans les secteurs de l'agriculture et du numérique. Il a été également recommandé d'accroître l'accès à l'information et aux données qui sont des éléments importants pour atteindre la souveraineté alimentaire.
« Par rapport à ces deux jours, ce que je peux dire, c'est que nous avons beaucoup appris et il y a eu beaucoup d'échanges qui nous ont permis de comprendre beaucoup de choses », a confié Adja Aminata Cissé Diop.
Chargée des opérations de la start-up Sotilma farm, M. Diop a ajouté qu'ils ont pu avoir des possibilités de réseautage, de rencontrer d'autres start-up mais aussi des investisseurs qui pourront les aider dans le cadre de leurs projets.
Pour elle, on ne peut pas faire de l'agriculture aujourd'hui sans parler de digital avant de souligner que le thème choisi trouve son sens « sachant que nous sommes actuellement dans une période où l'agriculture numérique doit être au-devant de la scène ».