Lors de sa première visite dans la région de Beni, mardi 7 mai, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies, chargée de la protection et des opérations, Vivian Van De Perre, et numéro 2 de la MONUSCO, a exprimé sa préoccupation au sujet de la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu, où l'armée congolaise affronte les rebelles du M23.
Face à cette situation, la MONUSCO a décidé d'offrir son soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) pour faire face à la crise sécuritaire. Ce soutien vise notamment à garantir la protection des personnes déplacées qui vivent dans les camps, en évitant qu'elles soient exposées à des tirs et à des attaques.
La numéro 2 de la MONUSCO a souligné la complexité de la situation, notamment les incidents impliquant des bombes tombées dans les camps de personnes déplacées et ayant fait des victimes. Elle a expliqué que ces événements compliquaient le travail des agences humanitaires, des fonds et des programmes des Nations unies qui cherchent à venir en aide à la population affectée.
« Ce que nous faisons, c'est offrir notre soutien aux FARDC pour gérer cette situation, pour s'assurer que les personnes déplacées puissent vivre dans leurs camps sans être exposées à des munitions et pour s'assurer que les humanitaires puissent retourner sur place et s'occuper de la population qui se trouve dans une situation très difficile », a déclaré Mme Van De Perre.
La MONUSCO coordonne ses actions avec les FARDC, qui sont les premiers responsables de la protection de la population civile dans la région, a rappelé la numéro 2 de la MONUSCO. La responsable onusienne indique qu'une enquête est en cours pour déterminer les circonstances des incidents récents dans ces camps de déplacés situés dans la périphérie de Goma.