L'usage des armes létales dans le maintien d'ordre en Guinée est devenu un cancer qui endeuille les familles à la moindre manifestation de désapprobation des actions des hommes au pouvoir au point où il y a quelques semaines, le PM Bah Oury a estimé qu'il fallait "humaniser" le maintien d'ordre mais il fait des actes concrets pour changer un peu des paroles stériles estime Alseny Sall de l'OGDH.
"Au delà des discours, il faut aussi passer à des actions concrètes.
Moi je l'ai dit, la loi sur le maintien d'ordre n'interdit systématiquement pas l'usage des armes à feu mais évidemment. Cet usage est encadré par la loi, elle obéit à un certain nombre de principes notamment : Le principe de la légalité, le principe de la nécessité et le principe de la proportionnalité..."
Dans l'ordre normal des choses, chaque fois qu'une arme létale est utilisée, le responsable des forces qui l'ont utilisé est tenu à produire un rapport d'incident sur lequel on pourrait s'appuyer pour faire avancer les enquêtes ou les éventuels procès ouverts contre les tireurs.
Loin des discours redondants et stériles, il est temps de passer aux actes dixit Alseny Sall qui place ce qu'il suit: "Il faut passer à des actions concrètes qui rassureront les populations et qui disciplineront les forces de l'ordre qui utilisent ces armes lors du maintien d'ordre ou lors des manifestations..."