Le lanceur d'alerte britannique Dr Peter Selley a révélé que le géant pharmaceutique Pfizer s'apprête à lancer discrètement un essai clinique de son vaccin Abrysvo contre le virus respiratoire syncytial (VRS) sur des femmes enceintes en Afrique. Cette décision a suscité de vives inquiétudes quant à l'éthique et à la sécurité de ces essais.
Des risques pour les femmes enceintes et leurs bébés
Le Dr Selley, qui suit de près les efforts de l'industrie pharmaceutique pour lutter contre le VRS depuis trois ans, a exprimé sa profonde préoccupation concernant les risques potentiels que cet essai clinique pourrait poser aux femmes enceintes et à leurs bébés. Dans des essais cliniques antérieurs, l'administration d'Abrysvo aux femmes enceintes a été associée à un risque accru de prématurité.
Des questions sur le consentement éclairé
Le Dr Selley s'est également interrogé sur les conditions dans lesquelles le consentement éclairé des participantes à l'essai clinique sera obtenu. Il craint que les femmes enceintes africaines, souvent issues de milieux défavorisés et vulnérables, ne soient pas en mesure de comprendre pleinement les risques et les avantages de participer à l'essai.
Un manque de transparence
Le lancement discret de cet essai clinique par Pfizer et le manque de transparence autour de ses détails ont également été critiqués. Le Dr Selley a appelé à une plus grande transparence de la part de Pfizer, de l'OMS et de la Fondation Bill et Melinda Gates, qui soutiennent l'essai.
Des questions éthiques soulevées
Cet essai clinique soulève des questions éthiques complexes concernant l'expérimentation sur des femmes enceintes et des populations vulnérables. Le Dr Selley a exhorté les autorités compétentes à examiner attentivement les risques et les avantages potentiels de cet essai avant de donner leur approbation.