L'international Nurses Day se tiendra le 15 mai. C'est dans ce cadre que la Ministry of Health Employees Union (MHEU), en collaboration avec la Federation of Public Sector and Other Unions, a animé une conférence de presse, hier, pour souligner l'importance de cette journée pour la reconnaissance du travail du personnel de santé. Toutefois, pour les syndicalistes, c'est également une occasion de mettre en avant leurs revendications.
Amarjeet Seetohul, président de la MHEU, a déploré les principaux problèmes auxquels est confronté le personnel de santé et qui entravent leur capacité à faire correctement leur travail. «La principale préoccupation est le manque de personnel», a-t-il souligné, ajoutant que ceci a des conséquences directes sur la qualité des soins. Dans ce contexte, il est estimé qu'un recrutement planifié est nécessaire pour répondre aux besoins des nouveaux hôpitaux. Il a également été proposé d'optimiser les ressources existantes, par exemple, en offrant une formation avancée aux aides-soignants pour les habiliter à mieux remplir leur rôle et à pallier le manque d'infirmiers en cas de besoin.
Une autre préoccupation de la MHEU concerne le niveau de sécurité dans les hôpitaux, avec des incidents violents comme des règlements de compte. Dans ce contexte, Amarjeet Seetohul a soutenu que les agents de sécurité doivent avoir les capacités physiques nécessaires ainsi que la formation adéquate pour faire face à de telles situations. Cela, avec une présence policière renforcée. Le syndicaliste propose la mise en place de détachements de la Special Mobile Force et de la Special Support Unit dans chaque hôpital pour intervenir en cas de violence. L'union a également demandé une plus grande reconnaissance pour les membres du personnel hospitalier décédés dans l'exercice de leur fonction, notamment pendant la pandémie de Covid-19, ainsi que des mesures pour lutter contre le harcèlement au travail.