Il est clair qu'un jeune qui trouve un emploi et qui a commencé à construire sa petite famille pense plus à l'éducation et à la réussite de celle-ci qu'à des actions antisociales. Du coup, c'est l'abandon des fantasmes qui le poussaient à l'angoisse, au stress, à la violence, au vol, au viol, etc., voire à la schizophrénie sociale.
Ce jeune est ipso facto sur le point de s'éloigner de toute action sociale à risque s'il en était l'un des partisans hier car, il doit s'occuper de sa petite famille coûte que coûte. Le boulot arrête la violence juvénile de tout genre tant condamnée par la société. Ainsi donc, parmi les différentes causes épinglées qui conduisent à cette violence, la plus importante est le sempiternel problème de la précarité des emplois de la jeunesse.
Le constat qui se dégage aujourd'hui est que de plus en plus, les pouvoirs publics s'efforcent à créer des stratagèmes afin de pouvoir trouver diverses solutions à cette épine sociale qui est sous leur pied, notamment la précarité des emplois des jeunes. Les dirigeants des pays du monde inventent des pistes de solution pour chercher à minimiser ce problème. Pour s'en convaincre, il suffit de s'informer sur de nombreuses rencontres organisées ici et là par des pouvoirs publics avec la jeunesse pour faire face à une série de ses revendications sociales dont celle de son insertion socio-professionnelle passe au premier plan.
Il faut noter que quand on parle du manque d'emploi pour la jeunesse, il faut distinguer notamment la jeunesse scolarisée ou intellectuelle et la jeunesse non scolarisée, c'est-à-dire illettrée. Ces deux jeunesses ont sensiblement la même revendication, c'est-à-dire leur insertion socio-professionnelle rapide. Mais là, y a un sérieux problème, car la première catégorie, détentrice d'un diplôme sanctionnant une fin de formation, se veut très impatiente pour être vite recrutée aux divers postes d'emploi. Quant à la seconde, il faut qu'elle passe d'abord par un apprentissage des différents métiers et après interviendra l'embauche ou l'auto-insertion socio-professionnelle. Or, c'est ce processus que ces jeunes-là n'ont toujours pas compris. Pour eux, travailler c'est tout de suite être embauché quelque part sans aucune formation.
Alors, il est question d'aller vite car l'interprétation que de nombreux jeunes sans-emplois font de la terminologie « année de la jeunesse » n'a pas la même signification au niveau de toute l'opinion juvénile. Il y a une jeunesse qui pense bien que la formation précède l'emploi mais une autre catégorie estime que l'emploi c'est maintenant avec ou sans formation préalable.
Ce qui est clair, les députés, lors de leurs différentes descentes, devraient à tout prix expliquer le duplex, « Formation-Emploi » à la jeunesse ; surtout non scolarisée qui a toujours eu son interprétation à elle sur les questions d'emploi de la jeunesse. Sans quelconque formation ni quelconque apprentissage, on n'est pas censé avoir un emploi.