Publié ce 11 mai 2024, « École Française : l'arme de déconstruction massive » du jeune entrepreneur, Ndiaye Bocar Niang, est composée de 163 pages. Il est édité par la maison LEA Service. L'ouvrage offre une perspective critique sur divers aspects de la société, de l'éducation et de l'histoire africaine, tout en abordant des thèmes tels que l'identité culturelle, l'impact du colonialisme et l'importance de l'éducation autochtone.
Selon Ndiaye Bocar Niang, « Ce livre a été conçu pour revisiter notre propre histoire, celle qui nous redonne des ailes, portant un contenu de fierté, de noblesse et de sagesse pratique. Il met en lumière le présent chaotique qui stabilise le vécu d'un continent ignorant les causes de son immobilisme. »
Dans un langage simplifié et accessible, le jeune écrivain tente de construire tout en maniant un marteau-piqueur qui démolit une chaîne de vérités préétablies. Pour lui, « Ce sont des remarques, des rappels et des enseignements qui s'étalent tout au long de ce petit livre, tentant d'élucider les obstacles tout en offrant des orientations réfléchies pour redonner un sens à la vie. »
Dans sa perspective de remise en cause du savoir du savoir imposé par l'école occidentale, l'auteur débute son texte par une critique de la déconnexion entre les savoirs traditionnels africains et ceux imposés par les systèmes éducatifs occidentalisés, soulignant l'importance de revenir à une connaissance qui valorise l'histoire et la culture africaines.
Quant à l'impact du colonialisme sur l'éducation, il critique la manière dont l'éducation, modelée par des influences coloniales, a éloigné les Africains de leurs racines et de leurs langues, promouvant un système qui favorise l'assimilation plutôt que l'innovation autonome.
Considérant la langue comme vecteur de savoir M. Niang évoque dans le tête l'importance de valoriser les langues africaines dans l'éducation, pour préserver les cultures et encourager une pensée critique et indépendante.
Dans son pamphlet de l'école occidentale, l'auteur souligne le rôle crucial des enseignants et des intellectuels africains dans la transmission des connaissances et des valeurs autochtones, tout en critiquant leur formation souvent trop alignée sur des modèles occidentaux.
Ndiaye Bocar Niang est un jeune entrepreneur de 30 ans, originaire du village de Dodél, dans le département de Podor. Ce jeune écrivain s'est dit inspirer de son bref passage à l'école française pour écrire son premier livre.