La prolifération des "hautes instructions" comme mode de gouvernance menace les fondements de la démocratie et de l'état de droit, instaurant un climat d'arbitraire et d'impunité. Cette pratique, qui consiste à contourner les processus légitimes de décision au profit d'ordres verbaux ou écrits émanant de supérieurs hiérarchiques, sape les institutions et menace les droits fondamentaux des citoyens.
Un système opaque et absolu
L'usage abusif des "hautes instructions" concentre le pouvoir entre les mains d'un petit nombre d'individus, marginalisant les autres branches du gouvernement et privant les citoyens de leur voix. Cette centralisation excessive du pouvoir favorise l'arbitraire et la prise de décisions opaques, échappant à tout contrôle démocratique.
Loi bafouée et impunité
En outre, les "hautes instructions" constituent une forme de subversion des lois, permettant à ceux qui en font usage de les ignorer ou de les modifier à leur guise. Cette instrumentalisation du droit à des fins personnelles sape la confiance dans les institutions et encourage la corruption. L'état de droit, fondement de toute société démocratique, se trouve ainsi fragilisé.
Erosion des principes démocratiques
L'abus des "hautes instructions" met à mal les principes fondamentaux de la démocratie, tels que la séparation des pouvoirs, la participation citoyenne et la redevabilité. Les citoyens se voient privés de leur droit à une gouvernance transparente et inclusive, tandis que les décisions sont prises sans consultation ni justification adéquate.
Un climat de suspicion et de méfiance
L'absence de sanctions pour ceux qui recourent aux "hautes instructions" instaure un climat d'impunité, où les abus de pouvoir ne sont pas punis. Cette situation renforce la perception d'injustice et d'inégalité au sein de la population, alimentant la méfiance envers les institutions publiques.
Nécessité d'un changement urgent
La prolifération des "hautes instructions" constitue une menace grave pour la démocratie et l'état de droit. Il est impératif de mettre fin à cette pratique néfaste et de restaurer les principes de transparence, de responsabilité et de participation citoyenne. Seule une gouvernance fondée sur des lois justes et équitablement appliquées peut garantir le respect des droits fondamentaux et le bien-être de tous les citoyens.