Cameroun: Déclaration solennelle en prélude à la célébration de la fête nationale du 20 mai 2024

Une large grâce présidentielle s'impose comme un signe fort pour l'apaisement, un message pour un nouveau départ et un geste sage pour reconcilier la nation avec elle-même, les citoyennes et citoyens avec ses dirigeants.

Dans cette attente légitime, il est important voire capitale, de rappeler à tous nos compatriotes, de l'intérieur comme de l'extérieur, que le Cameroun n'a pas besoin de nouveaux affrontements, de nouvelles fractures, de nouvelles sources de haines, de nouvelles logiques de provocations, d'invectives, d'injures, d'intrigues et de trahisons multiples.

Quelles que soient les statuts des uns et des autres, et quels que soient leurs ambitions et colorations politiques, c'est dans le calme, l'honnêteté, le respect mutuel, le respect des institutions, des lois et de l'ordre républicain, que les choses doivent être faites, que les arguments doivent être avancés, que les opinions doivent se faire entendre, et que les mouvements d'humeur doivent s'élever.

Personne n'a certainement ni plus tort ni plus raison qu'une autre. Mais dès lors que les demandes et les revendications prennent le caractère d'un défi ou d'une provocation consciente, les portes se ferment, la méfiance s'installe et notre destin s'assombri, détruisant toutes les causes légitimes. L'observation vaut pour tout le monde, gouvernants et gouvernés, riches et pauvres, résidants et non résidants, diplomates y compris.

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Le pays attend le geste du président, sa parole d'apaisement, sa décision forte qui réconfortera de nombreuses familles et réintègrera de nombreux compatriotes dans la ligne de l'espoir, dans des perspectives de contribution enfin valables à la construction de notre nation et non plus de sa destruction. La grâce, certes, oui, mais pas pour les crimes de sang, pas un certificat d'oubli, pas un encouragement à ceux qui ont assassiné des écoliers innocents dans leurs salles de classe, pas pour les poseurs de bombes.

Le Président, notre Chef de l'Etat, chef suprême des armées, chef de la diplomatie et de la magistrature, père de la nation pour ainsi dire et terminer, doit nous redonner l'espoir véritable d'un pays apaisé, d'une société fraternelle et solidaire. En ce prochain 20 mai 2024, le Cameroun devra sortir différent des célébrations, parce que notre président aura fait le geste qui sauve et pris la décision, la seule qui compte et qui est très attendue : UNE LARGE GRACE.

MERCI D'AVANCE MONSIEUR LE PRESIDENT./.

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