Malanje — Le renforcement du système éducatif appliqué à l'agriculture continue d'être une priorité du gouvernement français dans le cadre de sa coopération avec l'Angola, en vue de renforcer le potentiel du pays dans ce segment.

Ce soutien a été réitéré lundi par l'ambassadrice de France en Angola, Sophie Aubert.

À cette fin, la réhabilitation de 12 établissements d'enseignement agricole du pays est en cours, dont celui de Malanje, et la reformulation conséquente des programmes scolaires respectifs, une initiative développée avec le soutien de l'Agence française de développement et de l'Union européenne, en faveur de l'amélioration du profil de sortie des étudiants, en leur donnant des compétences pour travailler dans le secteur.

Selon la diplomate, qui parlait au terme d'une visite de deux jours dans la province de Malanje, un autre objectif est d'assurer la formation universitaire du personnel aux niveaux licence, master ou doctorat du secteur agricole, en plus de fournir des équipements aux institutions techniques agricoles.

Dans ce contexte, Sophie Aubert a livré du matériel de laboratoire à l'Institut de Technologie Agroalimentaire (ITA) situé à l'Université Rainha Njinga a Mbande (URNM), ouvert en 2019 dans le cadre du partenariat entre l'Angola et la France.

Il s'agit de moyens qui visent à renforcer la capacité des laboratoires en matière d'analyse du contenu nutritionnel des aliments.

Par ailleurs, l'ambassadrice française a réitéré l'expansion des lycées Eiffel dans deux autres provinces, à savoir Huambo et Moxico.

À son tour, le vice-gouverneur de Malanje pour le secteur politique, économique et social, Franco Mufinda, a souligné la coopération entre l'Angola et la France, dont les conséquences sont visibles dans l'amélioration de l'enseignement dans le domaine agricole.

Il a garanti l'engagement du gouvernement provincial envers le plein fonctionnement de l'ITA, notamment le laboratoire.

Par ailleurs, le recteur de l'URNM, Eduardo Ekundi Valentim, a indiqué le déficit d'approvisionnement en eau et en énergie comme l'une des plus grandes difficultés auxquelles est confronté l'établissement.

Malgré cela, il a fait savoir que plusieurs projets sont en cours, mettant l'accent sur la formation des enseignants au contrôle de la qualité de l'eau et des aliments, avec le financement de l'Union européenne, la production de repas scolaires, en plus de la recherche de partenariats avec des entreprises industrielles pour accroître la production de prototypes existants.

L'ambassadrice de France en Angola a eu une réunion avec le vice-gouverneur de Malanje pour le secteur politique, économique et social, Franco Mufinda, auprès de qui elle a été informée de la réalité socio-économique de la province.

La diplomate a visité le Liceu Eiffel, l'Institut moyen agricole de Malanje (IMAM) et l'Institut de Technologie Agroalimentaire (ITA).