L'ombre de Christine Razanamahasoa continue de planer sur le paysage politique, suscitant une certaine appréhension au sein du régime en place. L'ancienne présidente de l'Assemblée nationale, désormais candidate députée dans son district natal à Ambatofinandrahana sous une étiquette indépendante, attire l'attention particulière du cercle des dirigeants.
AFF. Alors que la campagne bat son plein, des hauts dignitaires du régime ont effectué le déplacement jusqu'au district d'Amoron'i Mania, à 5 heures de route d'Ambositra, en empruntant une route en piste, pour affronter Christine Razanamahasoa sur son propre terrain à Ambatofinandrahana. Parmi ces figures, on compte Jean Louis Andriamifidy, ancien Directeur général du Bureau indépendant anti-corruption, et Haingo Ravatomanga, présidente nationale de l'association AFF. Leur objectif : prêter main forte au candidat de l'IRMAR, Richard Razafindrabary.
Déchéance. La candidature de Christine Razanamahasoa ne laisse pas les partisans du pouvoir indifférents, surtout compte tenu du soutien qu'elle reçoit de tous les maires du district d'Ambatofinandrahana. Ancienne figure du pouvoir, elle s'est toutefois éloignée des partisans du régime depuis la présidentielle de novembre dernier. Depuis lors, elle subit les contrecoups de sa dissidence, étant bannie du parti TGV et finalement déchue de son mandat parlementaire.
Défi. Cependant, Christine Razanamahasoa n'entend pas se laisser abattre. Elle compte bien prendre sa revanche lors des élections législatives du 29 mai prochain. Sa candidature indépendante représente un défi direct au régime en place. L'issue de cette bataille électorale dans le district d'Ambatofinandrahana ne manquera pas de captiver l'attention de tout le pays, alors que Christine Razanamahasoa défend farouchement ses convictions et son droit à participer pleinement au processus démocratique.